Les paroles de la chanson
« Les silences »
Véronique Pestel
Il y a un silence pas comme les autres
C’est un silence si l’on veut
C’est un silence pas comme les autres
C’est un silence de froid aux yeux
C’est le silence des barricades
Dans la mémoire du soldat
C’est le silence des barricades
Quand il dit "Non, plus jamais ça!"
C’est le silence des camps d’horreur
C’est la balade des tondues
Le lourd silence mille fois tu
Pour cause d’un reste de pudeur
C’est un silence pas comme les autres
C’est un silence rugissant, rugissant
C’est le silence des yeux rivés
Sur les images du tiers-monde
C’est le silence des culs vissés
Sur une abstraite mappemonde
C’est le silence des lassitudes
Le pieux silence, alléluia
C’est le silence des attitudes
Volenti non fit injuria (*)
C’est un silence pas comme les autres
C’est un silence embarrassant, embarrassant
Y a le silence des êtres morts
Dont la soupe est à jamais froide
C’est le silence des êtres morts
Avec le poste sur la table
C’est le silence des corridors
Que tu empruntes, un peu distrait
Jusqu’à ce que leurs verreux décors
Croulent et t’enlisent à tout jamais
C’est un silence pas comme les autres
C’est un silence avilissant, avilissant
----
(*) Volenti non fit injuria : On ne fait pas tort à celui qui consent
C’est un silence si l’on veut
C’est un silence pas comme les autres
C’est un silence de froid aux yeux
C’est le silence des barricades
Dans la mémoire du soldat
C’est le silence des barricades
Quand il dit "Non, plus jamais ça!"
C’est le silence des camps d’horreur
C’est la balade des tondues
Le lourd silence mille fois tu
Pour cause d’un reste de pudeur
C’est un silence pas comme les autres
C’est un silence rugissant, rugissant
C’est le silence des yeux rivés
Sur les images du tiers-monde
C’est le silence des culs vissés
Sur une abstraite mappemonde
C’est le silence des lassitudes
Le pieux silence, alléluia
C’est le silence des attitudes
Volenti non fit injuria (*)
C’est un silence pas comme les autres
C’est un silence embarrassant, embarrassant
Y a le silence des êtres morts
Dont la soupe est à jamais froide
C’est le silence des êtres morts
Avec le poste sur la table
C’est le silence des corridors
Que tu empruntes, un peu distrait
Jusqu’à ce que leurs verreux décors
Croulent et t’enlisent à tout jamais
C’est un silence pas comme les autres
C’est un silence avilissant, avilissant
----
(*) Volenti non fit injuria : On ne fait pas tort à celui qui consent