Les paroles de la chanson
« Les secrets »
Elisabeth Caumont
Je dis toujours la vérité
Mais quand il vaut mieux vaut l’éviter
Alors, de dire, je m’abstiens
Ce qui n’est pas mentir, j’y tiens!
La vie m’a appris l’indolence
Le temps, les vertus du silence
Ce n’était certes pas du luxe
Car j’étais fougueuse et prolixe
Il ne faudrait pas qu’on suppute
Que je fus langue de vipère
Et quelque ragot qu’on m’impute
Est allégation mensongère
Car j’ai parlé de moi surtout
En donnant mon avis sur tout
J’ai partagé mes sentiments
Sans le moindre discernement
Et je crois bien que j’ai tout dit
Sauf un ou deux secrets maudits
Qu’il m’a semblé heureux de taire
Et que j’ai enfouis sous ma terre
Enfouis sous ma terre
Et ma logorrhée s’est tarie
J’ai connu la parcimonie
Désormais, je n’avoue plus rien
J’écoute et n’en pense pas moins
Sans rien sacrifier à ma verve
J’abuse du droit de réserve
Ce n’est pas de l’hypocrisie
Mais juste une saine amnésie
Les secrets passés sous silence
Ceux des autres, leurs confidences
Très naturellement pourrissent
Et, comme un engrais, nous nourrissent
Si l’on veut regarder de près
De quoi résultent ces secrets
On trouve des comportements
Qui tournent autour du fondement
Mauvais usage d’attributs
Lâcheté, par manque ou abus
De garder pour soi ces bassesses
C’est preuve de délicatesse
De délicatesse
(Les secrets, les secrets)
D’autant que pour ce que j’en sais
Derrière les vies policées
Même chez les gens comme il faut
On cache toujours un défaut
De pauvres filles engossées
Dont on s’est de tous temps gaussé
C’en est, même dans nos logis,
Plein notre généalogie
La chance n’est pas la vertu
C’est la malchance qui vous tue
Alors, comment certains fautèrent
Ce sont des secrets qu’il faut taire
Qui dit divulguer, dit vulgaire
Je ne m’y galvauderai guère
{x3:}
Pas même en un divan coûteux
Je garde les secrets douteux
Mais quand il vaut mieux vaut l’éviter
Alors, de dire, je m’abstiens
Ce qui n’est pas mentir, j’y tiens!
La vie m’a appris l’indolence
Le temps, les vertus du silence
Ce n’était certes pas du luxe
Car j’étais fougueuse et prolixe
Il ne faudrait pas qu’on suppute
Que je fus langue de vipère
Et quelque ragot qu’on m’impute
Est allégation mensongère
Car j’ai parlé de moi surtout
En donnant mon avis sur tout
J’ai partagé mes sentiments
Sans le moindre discernement
Et je crois bien que j’ai tout dit
Sauf un ou deux secrets maudits
Qu’il m’a semblé heureux de taire
Et que j’ai enfouis sous ma terre
Enfouis sous ma terre
Et ma logorrhée s’est tarie
J’ai connu la parcimonie
Désormais, je n’avoue plus rien
J’écoute et n’en pense pas moins
Sans rien sacrifier à ma verve
J’abuse du droit de réserve
Ce n’est pas de l’hypocrisie
Mais juste une saine amnésie
Les secrets passés sous silence
Ceux des autres, leurs confidences
Très naturellement pourrissent
Et, comme un engrais, nous nourrissent
Si l’on veut regarder de près
De quoi résultent ces secrets
On trouve des comportements
Qui tournent autour du fondement
Mauvais usage d’attributs
Lâcheté, par manque ou abus
De garder pour soi ces bassesses
C’est preuve de délicatesse
De délicatesse
(Les secrets, les secrets)
D’autant que pour ce que j’en sais
Derrière les vies policées
Même chez les gens comme il faut
On cache toujours un défaut
De pauvres filles engossées
Dont on s’est de tous temps gaussé
C’en est, même dans nos logis,
Plein notre généalogie
La chance n’est pas la vertu
C’est la malchance qui vous tue
Alors, comment certains fautèrent
Ce sont des secrets qu’il faut taire
Qui dit divulguer, dit vulgaire
Je ne m’y galvauderai guère
{x3:}
Pas même en un divan coûteux
Je garde les secrets douteux