Les paroles de la chanson
« Les roulottes »
Juliette Gréco
Les roulottes se sont arrêtées
Sur la place du village
Ils viennent de s’installer
Défont leurs cordages
Et nourrissent les bêtes sauvages
Ils faisaient répéter le boa
Les chiens et les singes savants
La p’tite fille de quatre ans
S’est cassé le bras
Mais fait son numéro gentiment
Parmi eux, l’était un
Petit gars de seize ans
Avec les yeux brillants
Et l’air nonchalant
Un soir, le gars s’est dit
"Il faut aimer"
Alors, il est parti
Et l’a trouvée
Et c’est au bord de la rivière
Qu’ils se sont embrasés
La lune brillait
Le ciel souriait
Et la nuit s’écoulait
Et les heures passaient
Et l’aurore pointait
Et le temps du boulot arrivait
Et les bêtes à nourrir,
Pour ne pas mourir
Il fallait courir
Et lorsqu’il est arrivé
Sur l’emplacement, les roulottes avaient fui
Sans argent!
Seize ans!
Alors, tous les jours, il a cherché
Sans rien trouver
Il a téléphoné
Aux villages d’à côté
Mais on n’avait rien vu
Inconnu, inconnu
Et les roulottes roulent jour et nuit
Comme l’amour qui s’enfuit
Sur la place du village
Ils viennent de s’installer
Défont leurs cordages
Et nourrissent les bêtes sauvages
Ils faisaient répéter le boa
Les chiens et les singes savants
La p’tite fille de quatre ans
S’est cassé le bras
Mais fait son numéro gentiment
Parmi eux, l’était un
Petit gars de seize ans
Avec les yeux brillants
Et l’air nonchalant
Un soir, le gars s’est dit
"Il faut aimer"
Alors, il est parti
Et l’a trouvée
Et c’est au bord de la rivière
Qu’ils se sont embrasés
La lune brillait
Le ciel souriait
Et la nuit s’écoulait
Et les heures passaient
Et l’aurore pointait
Et le temps du boulot arrivait
Et les bêtes à nourrir,
Pour ne pas mourir
Il fallait courir
Et lorsqu’il est arrivé
Sur l’emplacement, les roulottes avaient fui
Sans argent!
Seize ans!
Alors, tous les jours, il a cherché
Sans rien trouver
Il a téléphoné
Aux villages d’à côté
Mais on n’avait rien vu
Inconnu, inconnu
Et les roulottes roulent jour et nuit
Comme l’amour qui s’enfuit