Les paroles de la chanson
« Les ronds de carotte »
Thomas Fersen
Chacun aime
Avoir son pauvre,
Celui qu’il aide,
Celui qu’il sauve.
Les plus riches
Me font l’aumône,
Les plus chiches donnent
Des pièces jaunes
Et des ronds de carotte.
À l’époque,
J’avais le blé.
J’ai des cloques,
J’ai le balai,
Les feuilles mortes,
Les vieux papiers.
La fortune transporte, parfois,
De l’argent sous mon pied,
Et des ronds de carotte.
À L’époque,
J’avais l’auto.
Je suis en loques,
J’ai le landau,
J’attends la soupe populaire.
Si je la loupe,
Qui va m’en faire?
J’aime les ronds de carotte.
Les touristes
Viennent et observent.
Ils sont tristes
Mais ils me réservent
Les jetons de lave-linge,
Les boutons de culotte!
De la monnaie de singe
Et des ronds de carotte,
Et des ronds de carotte,
Que des ronds de carotte.
Avoir son pauvre,
Celui qu’il aide,
Celui qu’il sauve.
Les plus riches
Me font l’aumône,
Les plus chiches donnent
Des pièces jaunes
Et des ronds de carotte.
À l’époque,
J’avais le blé.
J’ai des cloques,
J’ai le balai,
Les feuilles mortes,
Les vieux papiers.
La fortune transporte, parfois,
De l’argent sous mon pied,
Et des ronds de carotte.
À L’époque,
J’avais l’auto.
Je suis en loques,
J’ai le landau,
J’attends la soupe populaire.
Si je la loupe,
Qui va m’en faire?
J’aime les ronds de carotte.
Les touristes
Viennent et observent.
Ils sont tristes
Mais ils me réservent
Les jetons de lave-linge,
Les boutons de culotte!
De la monnaie de singe
Et des ronds de carotte,
Et des ronds de carotte,
Que des ronds de carotte.