Les paroles de la chanson
« Les raisins dorés »
Gilbert Laffaille
Qu’il reste encore des ours
et de l’eau dans les sources
Pour les cerfs et les biches
Des chemins buissonniers
Et de vieux châtaigniers
Où les oiseaux se nichent
Qu’il y ait des carribous
Des renards et des loups
Cachés dans la nuit noire
Des forêts de légendes
Et des champs de lavande
Au fond de ma mémoire
Que tu apprennes à vivre
dans la blancheur du givre
Où les feux de broussailles
et pas dans ces prisons
Qui n’ont pour horizon
Qu’un tissu de grisaille
Que tu voies des piverts
De la neige en hiver
et des matins bleutés
Des sapins de ton âge
Et des torrents d’images
courir en liberté
Que tu puisse à ton tour
Te souvenir un jour
D’une enfance au soleil
D’une odeur de jasmin
D’un poussin dans la main
Ou d’un essaim d’abeilles
Que l’on te laisse un monde
Où les pommes sont rondes
Et les raisins dorés
Qu’il reste sur la terre
Des hibous solitaires
Et des merles moqueurs
Quelques vieux hérissons
Pour écrire des chansons
Qui chantent au fond du cœur
Que tu voies de tes yeux
Des galets merveilleux
jouer dans la lumière
Des ruisseaux de diamant
Et des saumons d’argent
Remonter les rivières
Que tu puisses à ton tour
Te souvenir un jour
D’une caresse légère
D’une alouette affolée
Ou d’un baiser volé
Sur un lit de fougéres
Que l’on te laisse un monde
Où les pommes sont rondes
Et les raisins dorés.
et de l’eau dans les sources
Pour les cerfs et les biches
Des chemins buissonniers
Et de vieux châtaigniers
Où les oiseaux se nichent
Qu’il y ait des carribous
Des renards et des loups
Cachés dans la nuit noire
Des forêts de légendes
Et des champs de lavande
Au fond de ma mémoire
Que tu apprennes à vivre
dans la blancheur du givre
Où les feux de broussailles
et pas dans ces prisons
Qui n’ont pour horizon
Qu’un tissu de grisaille
Que tu voies des piverts
De la neige en hiver
et des matins bleutés
Des sapins de ton âge
Et des torrents d’images
courir en liberté
Que tu puisse à ton tour
Te souvenir un jour
D’une enfance au soleil
D’une odeur de jasmin
D’un poussin dans la main
Ou d’un essaim d’abeilles
Que l’on te laisse un monde
Où les pommes sont rondes
Et les raisins dorés
Qu’il reste sur la terre
Des hibous solitaires
Et des merles moqueurs
Quelques vieux hérissons
Pour écrire des chansons
Qui chantent au fond du cœur
Que tu voies de tes yeux
Des galets merveilleux
jouer dans la lumière
Des ruisseaux de diamant
Et des saumons d’argent
Remonter les rivières
Que tu puisses à ton tour
Te souvenir un jour
D’une caresse légère
D’une alouette affolée
Ou d’un baiser volé
Sur un lit de fougéres
Que l’on te laisse un monde
Où les pommes sont rondes
Et les raisins dorés.