Les paroles de la chanson
« Les pionnières »
Christine Authier
Mesdames les pionnières, n’aviez-vous rien à faire
Pendant le dix-septième, en Perche ou en Touraine?
Quelque ouvrage de dentelle, quelque point d’Alençon
Rester là, être belle, choyer les nourrissons
Ô Jeanne, ô Marie
Charlotte et Madeleine
Femmes de nos deux pays
Dit le vent dans la plaine
Mesdames les pionnières, veuves et aventurières
Le sang bleu dans les arbres vous a laissées de marbre
Vous, vous vouliez aimer comme une femme sait aimer
On joue pas les marquises à l’ombre des banquises
Ô Jeanne, ô Marie
Charlotte et Madeleine
En quittant mon pays,
Aviez-vous de la peine?
En France, en ce temps-là, une femme indépendante
N’a aucun autre choix que maîtresse ou servante
Elle est une mineure, éternelle et soumise
C’est trop p’tit pour vos cœurs, vous faites vos valises
Ô Jeanne, ô Marie
Charlotte et Madeleine
Vous en rêviez la nuit
De ces terres lointaines
Mesdames les pionnières, premières hospitalières
Quittant les châtelaines pour les Amérindiennes
Il faut passer les mers, survivre à l’océan
Pour vaincre la misère, éduquer les enfants
Ô Jeanne, ô Marie
Charlotte et Madeleine
Vos noms sont réunis
En terre canadienne
Pendant le dix-septième, en Perche ou en Touraine?
Quelque ouvrage de dentelle, quelque point d’Alençon
Rester là, être belle, choyer les nourrissons
Ô Jeanne, ô Marie
Charlotte et Madeleine
Femmes de nos deux pays
Dit le vent dans la plaine
Mesdames les pionnières, veuves et aventurières
Le sang bleu dans les arbres vous a laissées de marbre
Vous, vous vouliez aimer comme une femme sait aimer
On joue pas les marquises à l’ombre des banquises
Ô Jeanne, ô Marie
Charlotte et Madeleine
En quittant mon pays,
Aviez-vous de la peine?
En France, en ce temps-là, une femme indépendante
N’a aucun autre choix que maîtresse ou servante
Elle est une mineure, éternelle et soumise
C’est trop p’tit pour vos cœurs, vous faites vos valises
Ô Jeanne, ô Marie
Charlotte et Madeleine
Vous en rêviez la nuit
De ces terres lointaines
Mesdames les pionnières, premières hospitalières
Quittant les châtelaines pour les Amérindiennes
Il faut passer les mers, survivre à l’océan
Pour vaincre la misère, éduquer les enfants
Ô Jeanne, ô Marie
Charlotte et Madeleine
Vos noms sont réunis
En terre canadienne