Les paroles de la chanson
« Les petits mensonges »
Niobé
Un, deux, trois, quatre...
Ce serait beau de pouvoir toujours avancer
Le regard fier et drapé dans sa dignité
Non, pas la moindre dérobade à son actif
L’compteur à zéro et le bilan positif
Moi je n’aurais trahi aucun de mes serments
- Ce que j’ai fait au temps béni de mes quinze ans -
Si ma mémoire n’avait - papillon infidèle
Plus d’une fois lâché mon coeur en battant de l’aile
C’est drôle pourtant la nuit venue au creux de l’insomnie
J’ai l’âme barbouillée des petits accidents de la vie
Les dos d’ânes que j’ai pas évités, cette fille oubliée
Des histoires sans importance - ça fait mal quand j’y pense
Me voilà donc rendu où je voulais aller
Tout droit j’ai marché sans jamais me retourner
Sans me demander si un jour j’avais laissé
Quelqu’un en pleurs là tu vois sur le bas-côté
Les petits mensonges et les demi-vérités
Au fond c’est un fardeau pas trop lourd à porter
Pourtant dans ce coeur où j’avais tout bien caché
J’ai comme un gros caillou qui finit par peser
Voilà pourquoi la nuit venue au creux de l’insomnie
J’ai l’âme barbouillée des petits accidents de la vie
Les dos d’âne que j’ai pas évités, cette fille oubliée
Des histoires sans importance - mais ça fait mal quand j’y pense
Je sais bien que pour tous mes crimes de pacotille
Jamais jamais on n’m’enverra à la Bastille
Mais si sur ma vie demain vous faites un roman
Soyez gentils : inventez, ou laissez des blancs
Oubliez ce rôle que j’ai trop souvent joué
Racontez que j’ai rempli des utilités
Après tout, vous non plus vous n’êtes pas tout blancs
J’les vois d’ici vos petites fuites en avant...
Ce serait beau de pouvoir toujours avancer
Le regard fier et drapé dans sa dignité
Non, pas la moindre dérobade à son actif
L’compteur à zéro et le bilan positif
Moi je n’aurais trahi aucun de mes serments
- Ce que j’ai fait au temps béni de mes quinze ans -
Si ma mémoire n’avait - papillon infidèle
Plus d’une fois lâché mon coeur en battant de l’aile
C’est drôle pourtant la nuit venue au creux de l’insomnie
J’ai l’âme barbouillée des petits accidents de la vie
Les dos d’ânes que j’ai pas évités, cette fille oubliée
Des histoires sans importance - ça fait mal quand j’y pense
Me voilà donc rendu où je voulais aller
Tout droit j’ai marché sans jamais me retourner
Sans me demander si un jour j’avais laissé
Quelqu’un en pleurs là tu vois sur le bas-côté
Les petits mensonges et les demi-vérités
Au fond c’est un fardeau pas trop lourd à porter
Pourtant dans ce coeur où j’avais tout bien caché
J’ai comme un gros caillou qui finit par peser
Voilà pourquoi la nuit venue au creux de l’insomnie
J’ai l’âme barbouillée des petits accidents de la vie
Les dos d’âne que j’ai pas évités, cette fille oubliée
Des histoires sans importance - mais ça fait mal quand j’y pense
Je sais bien que pour tous mes crimes de pacotille
Jamais jamais on n’m’enverra à la Bastille
Mais si sur ma vie demain vous faites un roman
Soyez gentils : inventez, ou laissez des blancs
Oubliez ce rôle que j’ai trop souvent joué
Racontez que j’ai rempli des utilités
Après tout, vous non plus vous n’êtes pas tout blancs
J’les vois d’ici vos petites fuites en avant...
