Les paroles de la chanson
« Les petits dieux de la maison »
Marie-Paule Belle
Je me souviens : le dé à coudre
Fuyait tes doigts malicieux
Les lunettes fuyaient tes yeux
Les objets semblaient se dissoudre
{x2:}
Quand tu les appelais, je crois,
Ils revenaient autour de toi
{Refrain:}
Les petits dieux de la maison
Souriaient en te voyant faire
Avec amour et déraison
Si maladroitement, ma mère
Au long des jours, au long des mois
T’usant le cœur, t’usant les doigts
À des besognes ménagères
Comme un ange un peu maladroit
Je me souviens : dans le potage
Le sel était trop abondant
Ça brûlait mystérieusement
Nous, cependant, nous restions sages
{x2:}
Car ton sourire était si doux
Que nous ne goûtions rien du tout
{au Refrain}
Je me souviens de notre enfance
On disait "Comme ils sont nombreux"
Sur notre appétit monstrueux
Tu te lamentais, il me semble
{x2:}
Mais à table, vite attendrie
Tu invitais tous nos amis
Les petits dieux de la maison
Un jour ont choisi de se taire
D’autres mains rangent le salon
Mais où est ton amour, ma mère?
Devant ce silence et ce froid
Ton ombre m’apparaît parfois
Cherchant s’il n’y a rien à faire
Comme un ange un peu maladroit
Fuyait tes doigts malicieux
Les lunettes fuyaient tes yeux
Les objets semblaient se dissoudre
{x2:}
Quand tu les appelais, je crois,
Ils revenaient autour de toi
{Refrain:}
Les petits dieux de la maison
Souriaient en te voyant faire
Avec amour et déraison
Si maladroitement, ma mère
Au long des jours, au long des mois
T’usant le cœur, t’usant les doigts
À des besognes ménagères
Comme un ange un peu maladroit
Je me souviens : dans le potage
Le sel était trop abondant
Ça brûlait mystérieusement
Nous, cependant, nous restions sages
{x2:}
Car ton sourire était si doux
Que nous ne goûtions rien du tout
{au Refrain}
Je me souviens de notre enfance
On disait "Comme ils sont nombreux"
Sur notre appétit monstrueux
Tu te lamentais, il me semble
{x2:}
Mais à table, vite attendrie
Tu invitais tous nos amis
Les petits dieux de la maison
Un jour ont choisi de se taire
D’autres mains rangent le salon
Mais où est ton amour, ma mère?
Devant ce silence et ce froid
Ton ombre m’apparaît parfois
Cherchant s’il n’y a rien à faire
Comme un ange un peu maladroit