Les paroles de la chanson
« Les paisibles »
Michel Bühler
Ils travaillent le bois, penchés sur l’établi
Autour d’eux la sciure et les ronds de lumière
D’autres sèment, patients, quelques graines de vie
Quelques songes de fleurs confiés à la terre
Elles, depuis toujours, elles osent espérer
Un monde différent sans horreur et sans guerre
On les dit un peu folles, ils seraient trop sensibles
Mais c’est pas ça, mon frère, qui les fera changer
Les paisibles
On les trouve partout et plus nombreux qu’on croit
Dans la plus humble case du plus petit village
Dans les rues des villes où l’on ne se salue pas
Au fond des banlieues grises où roulent les nuages
Peu importe leur langue, la couleur de leurs mains
Ils sont jeunes ou vieux, ils ont mille visages
Certains lisent, pieux, le Coran ou la Bible
D’autres seuls ici-bas vont leur propre chemin
Les paisibles
Bien sûr, jamais l’idée d’écraser un voisin
De lui faire du tort n’est passée dans leur tête
C’est dire s’ils sourient et regardent de loin
Les ambitieux lancés dans leurs pauvres conquêtes
Ils sont parmi nous depuis les commencements
Anonymes avec de vagues airs de poètes
Qui s’obstinent à poursuivre le rêve inaccessible
D’un tranquille bonheur, et pour tous les vivants
L’un de mes vœux serait, ah si c’était possible!
Qu’ils me disent un jour "Viens, ta place est parmi nous"
Les paisibles
Autour d’eux la sciure et les ronds de lumière
D’autres sèment, patients, quelques graines de vie
Quelques songes de fleurs confiés à la terre
Elles, depuis toujours, elles osent espérer
Un monde différent sans horreur et sans guerre
On les dit un peu folles, ils seraient trop sensibles
Mais c’est pas ça, mon frère, qui les fera changer
Les paisibles
On les trouve partout et plus nombreux qu’on croit
Dans la plus humble case du plus petit village
Dans les rues des villes où l’on ne se salue pas
Au fond des banlieues grises où roulent les nuages
Peu importe leur langue, la couleur de leurs mains
Ils sont jeunes ou vieux, ils ont mille visages
Certains lisent, pieux, le Coran ou la Bible
D’autres seuls ici-bas vont leur propre chemin
Les paisibles
Bien sûr, jamais l’idée d’écraser un voisin
De lui faire du tort n’est passée dans leur tête
C’est dire s’ils sourient et regardent de loin
Les ambitieux lancés dans leurs pauvres conquêtes
Ils sont parmi nous depuis les commencements
Anonymes avec de vagues airs de poètes
Qui s’obstinent à poursuivre le rêve inaccessible
D’un tranquille bonheur, et pour tous les vivants
L’un de mes vœux serait, ah si c’était possible!
Qu’ils me disent un jour "Viens, ta place est parmi nous"
Les paisibles