Les paroles de la chanson
« Les oiseaux de malheur »
Anna Prucnal
Je les trouve parfois
Perchés au bord des routes
Me regardent de haut
Me louangent de loin
Leurs yeux habitués
Aux fatales déroutes
Appellent ma défaite
Pour vaincre leur destin
Ils sont là, à mes pieds
A m’épier sans relâche
A piller dans mon âme
Des lambeaux de bonheur
Se nourrissent de moi
Blottis derrière leurs peurs
A guetter le tournant
La courbe de ma vie
Eux qui diront plus tard
"Moi, j’étais son ami"
{Refrain:}
Dis à celui qui passe
Dis à celui qui vient
Qui de ma vie s’efface
Dis-lui que ce n’est rien
Mon but, c’est la route
Mon but, c’est le chemin
Et n’attends pas que viennent
Picorer dans mon cœur
Les oiseaux de malheur
Tant de ciel parcouru
Tant de fleuves, de montagnes
Tant d’idées révolues
Qui me furent compagnes
Quel droit avez-vous,
Fossoyeurs de mes rêves,
Pour piétiner l’espoir
Et la réalité?
Pauvres rats spectateurs
De sacrilèges, de crimes
Je n’ai pour vos désirs
Aucune volupté
Oisillons de malheur
Du fond de votre nuit
De derrière vos lucarnes
C’est le monde qui se meurt
Dont vous direz plus tard
"Moi, j’étais son ami"
{au Refrain}
J’ai le froid des forêts
En moi comme refuge
Perchés au bord des routes
Me regardent de haut
Me louangent de loin
Leurs yeux habitués
Aux fatales déroutes
Appellent ma défaite
Pour vaincre leur destin
Ils sont là, à mes pieds
A m’épier sans relâche
A piller dans mon âme
Des lambeaux de bonheur
Se nourrissent de moi
Blottis derrière leurs peurs
A guetter le tournant
La courbe de ma vie
Eux qui diront plus tard
"Moi, j’étais son ami"
{Refrain:}
Dis à celui qui passe
Dis à celui qui vient
Qui de ma vie s’efface
Dis-lui que ce n’est rien
Mon but, c’est la route
Mon but, c’est le chemin
Et n’attends pas que viennent
Picorer dans mon cœur
Les oiseaux de malheur
Tant de ciel parcouru
Tant de fleuves, de montagnes
Tant d’idées révolues
Qui me furent compagnes
Quel droit avez-vous,
Fossoyeurs de mes rêves,
Pour piétiner l’espoir
Et la réalité?
Pauvres rats spectateurs
De sacrilèges, de crimes
Je n’ai pour vos désirs
Aucune volupté
Oisillons de malheur
Du fond de votre nuit
De derrière vos lucarnes
C’est le monde qui se meurt
Dont vous direz plus tard
"Moi, j’étais son ami"
{au Refrain}
J’ai le froid des forêts
En moi comme refuge