Les paroles de la chanson
« Les œillets rouges »
Linda De Suza
Nous étions deux amis du même âge
Lui et moi, à l’école du village
Il voyait déjà plus loin que l’horizon
Les yeux perdus au-dessus des maisons
Il lisait dans la main des étoiles
Il voulait une vie idéale
Une terre promise où nous serions heureux
Où l’on s’aimerait tous les deux
Quand nous avons eu vingt ans
Un jour, j’ai quitté le pays
Il se battait pour ses rêves
Alors il ne m’a pas suivie
Mais sur le quai du départ
Il m’a donné en rougissant
Un gros bouquet d’oeillets rouges
Comme une tache de sang
Bien souvent, j’ai failli faire naufrage
Ballotée comme les gens du voyage
Seule et malheureuse et loin de mon pays
Un autre amour alors m’a recueillie
Les épreuves et le temps de l’absence
Ont creusé entre nous le silence
Mais alors que je croyais venu l’oubli
Un ami m’a parlé de lui
Lorsque je suis revenue dans mon pays, l’année dernière
Au bout de sa rue, j’ai vu un nom gravé sur une pierre
J’ai déposé en pleurant sous les yeux surpris des passants
Un gros bouquet d’oeillets rouges
Comme une tache de sang
Il avait le coeur trop pur et il croyait en ses idées
L’eternité seulement lui a donné la liberté
Mais ils ne faneront jamais pour moi
Ses yeux d’adolescent
Ni ce bouquet d’oeillets rouges
Comme une tache de sang
Lui et moi, à l’école du village
Il voyait déjà plus loin que l’horizon
Les yeux perdus au-dessus des maisons
Il lisait dans la main des étoiles
Il voulait une vie idéale
Une terre promise où nous serions heureux
Où l’on s’aimerait tous les deux
Quand nous avons eu vingt ans
Un jour, j’ai quitté le pays
Il se battait pour ses rêves
Alors il ne m’a pas suivie
Mais sur le quai du départ
Il m’a donné en rougissant
Un gros bouquet d’oeillets rouges
Comme une tache de sang
Bien souvent, j’ai failli faire naufrage
Ballotée comme les gens du voyage
Seule et malheureuse et loin de mon pays
Un autre amour alors m’a recueillie
Les épreuves et le temps de l’absence
Ont creusé entre nous le silence
Mais alors que je croyais venu l’oubli
Un ami m’a parlé de lui
Lorsque je suis revenue dans mon pays, l’année dernière
Au bout de sa rue, j’ai vu un nom gravé sur une pierre
J’ai déposé en pleurant sous les yeux surpris des passants
Un gros bouquet d’oeillets rouges
Comme une tache de sang
Il avait le coeur trop pur et il croyait en ses idées
L’eternité seulement lui a donné la liberté
Mais ils ne faneront jamais pour moi
Ses yeux d’adolescent
Ni ce bouquet d’oeillets rouges
Comme une tache de sang