Les paroles de la chanson
« Les myosotis »
Jean-Michel Piton
Devant les portes de la gare
Dans un buisson de myosotis
On m’a trouvé à Saint-Lazare
N’en parlons plus... de profundis
On sortait d’un hiver de glace
Où chaque jour, pour avoir chaud,
On s’entassait dans des palaces
Stations et bouches de métro
C’était pourtant un jour de fête
Vingt et un mars exactement
Que les oiseaux, moineaux en tête
Avaient choisi pour le printemps
Mais la nature a des promesses
Qu’elle ne tient qu’une fois sur deux
Être invité à la kermesse
Le froid ne demandait pas mieux
Comme elle était fermée, la gare,
Ne restait que les myosotis
J’y suis tombé sans crier gare
N’en parlons plus... de profundis
J’espérais un peu de décence
Quand le fourgon m’a emmené
Mais je n’ai jamais eu de chance
Ou je me suis toujours trompé
Car un flic parlait de ses couilles
Que sa bonne femme aimait lécher
Un autre des cuisses de grenouilles
Que le soir il allait bouffer
On passait au quartier des putes
Je le savais rien qu’à l’odeur
Odeur d’amour, odeur de lutte
Qui rappelle celle des fleurs
Parfum d’une drôle de gare
Où les bouquets de myosotis
Fleurissent à nu sur les trottoirs
N’en parlons plus... de profundis
Moi qui n’ai connu que le pire
Le meilleur vient de m’arriver
Finir sa vie sur un sourire
Suppose qu’un jour on ait pleuré
J’offre à la racine des plantes
Dernier cadeau, comme un Mozart
Ma symphonie déconcertante
"Testament pour un homme à part"
Et puisqu’il faut que la mort vienne
Tirons des bords sur le passé
Je pars aux îles Aléoutiennes
Pour y rejoindre qui vous savez
Chacun sa vie, chacun sa gare
Chacun sa fleur de myosotis
Son arrivée et son départ
N’en parlons plus... de profundis
Dans un buisson de myosotis
On m’a trouvé à Saint-Lazare
N’en parlons plus... de profundis
On sortait d’un hiver de glace
Où chaque jour, pour avoir chaud,
On s’entassait dans des palaces
Stations et bouches de métro
C’était pourtant un jour de fête
Vingt et un mars exactement
Que les oiseaux, moineaux en tête
Avaient choisi pour le printemps
Mais la nature a des promesses
Qu’elle ne tient qu’une fois sur deux
Être invité à la kermesse
Le froid ne demandait pas mieux
Comme elle était fermée, la gare,
Ne restait que les myosotis
J’y suis tombé sans crier gare
N’en parlons plus... de profundis
J’espérais un peu de décence
Quand le fourgon m’a emmené
Mais je n’ai jamais eu de chance
Ou je me suis toujours trompé
Car un flic parlait de ses couilles
Que sa bonne femme aimait lécher
Un autre des cuisses de grenouilles
Que le soir il allait bouffer
On passait au quartier des putes
Je le savais rien qu’à l’odeur
Odeur d’amour, odeur de lutte
Qui rappelle celle des fleurs
Parfum d’une drôle de gare
Où les bouquets de myosotis
Fleurissent à nu sur les trottoirs
N’en parlons plus... de profundis
Moi qui n’ai connu que le pire
Le meilleur vient de m’arriver
Finir sa vie sur un sourire
Suppose qu’un jour on ait pleuré
J’offre à la racine des plantes
Dernier cadeau, comme un Mozart
Ma symphonie déconcertante
"Testament pour un homme à part"
Et puisqu’il faut que la mort vienne
Tirons des bords sur le passé
Je pars aux îles Aléoutiennes
Pour y rejoindre qui vous savez
Chacun sa vie, chacun sa gare
Chacun sa fleur de myosotis
Son arrivée et son départ
N’en parlons plus... de profundis