Les paroles de la chanson
« Les mines du nord »
Marie-Annick Lépine
Dans les mines du Nord
Au milieu de nulle part
Où des milliers de gens
Travaillent toujours à l’ombre
Là où ça sent la poussière et la suie
Tout l’temps
Autour, se forment des villages
D’anecdotes, de paysages
Où l’on vient faire son temps
Sans compter les secondes
Là où ça sent les ulcères et le bruit
Bien souvent
Mais un jour ferment les mines,
Les écoles et les usines
Où tous les commerçants
Quittent aux profits qui fondent
Là où ça sent la misère, les soucis
Maintenant
Les gens n’ont plus de promesses
Aveuglés par la richesse
Car la parole est d’argent
Et que l’argent mène le monde
Ça les rend amers et pourris
Par en d’dans
On n’se fie plus à personne
Aucune cloche qui résonne
Seul’ment le son du vent
Et le soleil qui plombe
Là où ça sent le désert et l’ennui
Depuis longtemps
Car il n’y a plus de garantie
De belles primes d’emplois promis
Par nos gouvernements
Quand les débris retombent
Là où ça sent la colère et la pluie
Droit devant
Même s’il fait triste au village
On ne peut taire les commérages
De ceux qui restent en espérant
Qu’l’économie remonte
Là où ça sent les enchères à bas prix
Maintenant
Les gens n’ont plus de promesses
Aveuglés par la richesse
Car la parole est d’argent
Et que l’argent mène le monde
Ça les rend amers et pourris
Par en d’dans
C’est ainsi que...
D’autres pays s’intéressent
À nos avoirs, à nos richesses
Et le peuple est bien content
Être occupé, c’est ce qui compte
Là où ça sent un salaire, une vie
Droit devant
Alors les boss vendent leurs usines
Nos ressources, notre terre,
Notre histoire et puis les mines
Où nous, les pauvres gens,
Travaillons toujours à l’ombre
Là où ça sent la poussière et la suie
Tout l’temps.
Au milieu de nulle part
Où des milliers de gens
Travaillent toujours à l’ombre
Là où ça sent la poussière et la suie
Tout l’temps
Autour, se forment des villages
D’anecdotes, de paysages
Où l’on vient faire son temps
Sans compter les secondes
Là où ça sent les ulcères et le bruit
Bien souvent
Mais un jour ferment les mines,
Les écoles et les usines
Où tous les commerçants
Quittent aux profits qui fondent
Là où ça sent la misère, les soucis
Maintenant
Les gens n’ont plus de promesses
Aveuglés par la richesse
Car la parole est d’argent
Et que l’argent mène le monde
Ça les rend amers et pourris
Par en d’dans
On n’se fie plus à personne
Aucune cloche qui résonne
Seul’ment le son du vent
Et le soleil qui plombe
Là où ça sent le désert et l’ennui
Depuis longtemps
Car il n’y a plus de garantie
De belles primes d’emplois promis
Par nos gouvernements
Quand les débris retombent
Là où ça sent la colère et la pluie
Droit devant
Même s’il fait triste au village
On ne peut taire les commérages
De ceux qui restent en espérant
Qu’l’économie remonte
Là où ça sent les enchères à bas prix
Maintenant
Les gens n’ont plus de promesses
Aveuglés par la richesse
Car la parole est d’argent
Et que l’argent mène le monde
Ça les rend amers et pourris
Par en d’dans
C’est ainsi que...
D’autres pays s’intéressent
À nos avoirs, à nos richesses
Et le peuple est bien content
Être occupé, c’est ce qui compte
Là où ça sent un salaire, une vie
Droit devant
Alors les boss vendent leurs usines
Nos ressources, notre terre,
Notre histoire et puis les mines
Où nous, les pauvres gens,
Travaillons toujours à l’ombre
Là où ça sent la poussière et la suie
Tout l’temps.