Les paroles de la chanson
« Les juifs »
Stéphane Golmann
J’ai toujours connu la Seine
Et le boulevard Saint-Germain
Mais un jour, j’ai lu la bible
Et j’ai refait le chemin
Quand ils se sont mis en route
Il y a des temps très lointains
Ils n’avaient d’autre, on s’en doute,
Que leur tête et leurs deux mains
Et au hasard du voyage
Ici, là, ailleurs, plus loin
Les couleurs du paysage
Les ont groupés par copains
Puis, j’ai relu mon histoire
Et j’ai vu que dans tous les coins
Bien des hommes s’en allaient voir
Ce qu’il se passait plus loin
On m’a même dit qu’un Espagnol
Avait un grand-père roumain
Et que certains, en Amérique,
N’avaient pas du tout de sang indien
Y en a pour qui les voyages
Se font les armes à la main
Ça n’est pas le genre de bagages
A vous permettre d’aller bien loin
Et comme, dans ce cas, l’usage
Prohibe le thé, les coussins
Ça vous crée des commérages
Et des malentendus mesquins
Quand sa patrie pour un homme
C’est sa maison, ses copains
Faut pas lui en vouloir en somme
Si malgré tout il s’y trouve bien
Philosophant pour les poubelles
Je dirais plagiant l’ancien
"Si donc tous les juifs voyagent
Ceux qui voyagent sont tous youpins"
Ne croyez donc plus la bible
Ou tout au moins sur ce point
Et gardez le cœur paisible
C’est pas si grave de prendre un train
La morale de mon histoire
Plaira même aux esprits chagrins
Car en quittant mon prétoire
Ça leur en fera toujours un de moins
Et le boulevard Saint-Germain
Mais un jour, j’ai lu la bible
Et j’ai refait le chemin
Quand ils se sont mis en route
Il y a des temps très lointains
Ils n’avaient d’autre, on s’en doute,
Que leur tête et leurs deux mains
Et au hasard du voyage
Ici, là, ailleurs, plus loin
Les couleurs du paysage
Les ont groupés par copains
Puis, j’ai relu mon histoire
Et j’ai vu que dans tous les coins
Bien des hommes s’en allaient voir
Ce qu’il se passait plus loin
On m’a même dit qu’un Espagnol
Avait un grand-père roumain
Et que certains, en Amérique,
N’avaient pas du tout de sang indien
Y en a pour qui les voyages
Se font les armes à la main
Ça n’est pas le genre de bagages
A vous permettre d’aller bien loin
Et comme, dans ce cas, l’usage
Prohibe le thé, les coussins
Ça vous crée des commérages
Et des malentendus mesquins
Quand sa patrie pour un homme
C’est sa maison, ses copains
Faut pas lui en vouloir en somme
Si malgré tout il s’y trouve bien
Philosophant pour les poubelles
Je dirais plagiant l’ancien
"Si donc tous les juifs voyagent
Ceux qui voyagent sont tous youpins"
Ne croyez donc plus la bible
Ou tout au moins sur ce point
Et gardez le cœur paisible
C’est pas si grave de prendre un train
La morale de mon histoire
Plaira même aux esprits chagrins
Car en quittant mon prétoire
Ça leur en fera toujours un de moins