Les paroles de la chanson
« Les infidèles »
Saez
L’écrit de nos amours, dis, est-ce que tu l’entends
Qui traverse les corps dans les tranchées du temps
Du l’humide à nos yeux, est-ce qu’on fera le feu
La flamme entre nos bras, est-ce que tu reviendras
On est tous à la table à se gorger de vin
Mais qui peut retenir le sang entre nos mains
Des seins des saintes femmes qui nous offrent leur corps
Et le corps de ce diable, et le temps assassin
Je serai sur les routes, est-ce que tu me suivras
J’irai entre les gouttes, est-ce que tu y mouriras
Des bateaux consumés à la chaleur du soir
Et sûr qu’au fond des yeux on y verra l’espoir
Que les putains de l’est rejoignent celles du nord
Que mon corps dans la liesse garde le diable au corps
Que chante au cœur des tristes la joie de vivre enfin
Sous les feux d’artifice aux surfaces trop belles
Moi je suis pour les putes et pour les infidèles
Bien plus que pour les prêtres, bien plus que pour les nonnes
Maudits ceux qui voudraient que l’amour reste sage
Au rendez-vous d’en bas on verra bien qui brûlera
Nos visages sont beaux tant ils sont sans le maître
À la table des rois, les consanguins toujours
Nul besoin de combat, ils brûleront tout seuls
En feu de paille dans le fumier juste avant de mourir
Je pars pour les enfers, je pars, sois tranquille
Il me faudrait bien plus pour leur rendre mes armes
Juste vendu mon âme à quelques brocanteurs
À vos chairs pour les vers, à vos santés je bois
Je pisserai sur vos tombes, j’y cracherai, j’y baiserai
Que l’on baise sur ma tombe, que l’on pisse au dessus
Pour qu’elle garde toujours l’odeur des filles de joie
De ces chaleurs aux chiennes qui font les mois d’avril
Qui font que les chiens courent après le cul des filles
Allez ressers ton vin car nos corps sont à vif
Allez donne ton sein que nos bouches soient pleines
Pour qu’enfin jusqu’au ciel on fasse de ces amours
Qui font que les hommes parfois valent bien plus que leurs dieux
Je pisserai sur vos tombes, j’y cracherai, j’y baiserai
Avec celles qui voudront et des hommes s’il le faut
Comme un doigt qui se lève devant les bienséances
Et qu’on garde bien haut juste pour dire adieu à Dieu
Juste pour dire adieu
Qui traverse les corps dans les tranchées du temps
Du l’humide à nos yeux, est-ce qu’on fera le feu
La flamme entre nos bras, est-ce que tu reviendras
On est tous à la table à se gorger de vin
Mais qui peut retenir le sang entre nos mains
Des seins des saintes femmes qui nous offrent leur corps
Et le corps de ce diable, et le temps assassin
Je serai sur les routes, est-ce que tu me suivras
J’irai entre les gouttes, est-ce que tu y mouriras
Des bateaux consumés à la chaleur du soir
Et sûr qu’au fond des yeux on y verra l’espoir
Que les putains de l’est rejoignent celles du nord
Que mon corps dans la liesse garde le diable au corps
Que chante au cœur des tristes la joie de vivre enfin
Sous les feux d’artifice aux surfaces trop belles
Moi je suis pour les putes et pour les infidèles
Bien plus que pour les prêtres, bien plus que pour les nonnes
Maudits ceux qui voudraient que l’amour reste sage
Au rendez-vous d’en bas on verra bien qui brûlera
Nos visages sont beaux tant ils sont sans le maître
À la table des rois, les consanguins toujours
Nul besoin de combat, ils brûleront tout seuls
En feu de paille dans le fumier juste avant de mourir
Je pars pour les enfers, je pars, sois tranquille
Il me faudrait bien plus pour leur rendre mes armes
Juste vendu mon âme à quelques brocanteurs
À vos chairs pour les vers, à vos santés je bois
Je pisserai sur vos tombes, j’y cracherai, j’y baiserai
Que l’on baise sur ma tombe, que l’on pisse au dessus
Pour qu’elle garde toujours l’odeur des filles de joie
De ces chaleurs aux chiennes qui font les mois d’avril
Qui font que les chiens courent après le cul des filles
Allez ressers ton vin car nos corps sont à vif
Allez donne ton sein que nos bouches soient pleines
Pour qu’enfin jusqu’au ciel on fasse de ces amours
Qui font que les hommes parfois valent bien plus que leurs dieux
Je pisserai sur vos tombes, j’y cracherai, j’y baiserai
Avec celles qui voudront et des hommes s’il le faut
Comme un doigt qui se lève devant les bienséances
Et qu’on garde bien haut juste pour dire adieu à Dieu
Juste pour dire adieu