Les paroles de la chanson
« Les frites bordel »
Thomas Dutronc
{Chère Mamie, cette petite carte de Vendée, où nous sommes pour quelques jours contribue à ce que nous passions d’agréables moments...}
Oui, vous vous rappelez ces cartes postales
Quand on était p’tit, il fallait toujours se forcer à les écrire et y avait...
Voilà, fallait écrire à notre tante, notre grande-tante, notre grand-oncle et puis, bah
Ça nous barbait, alors nos parents, ils écrivaient la carte et puis on signait en bas
Puis maintenant, le temps a passé
Quand on ouvre notre boîte aux lettres
C’est nous qui aimerions bien recevoir plus de cartes postales
Je me rappelle de mon grand-père à la fin de sa vie, il avait quatre vingt six ans
Sa femme était morte
Il rentrait tout seul, il avait du mal à pousser la porte, elle était assez lourde
Puis il ouvrait sa boîte, et dedans y avait
Des conneries de serrureries
Toujours des prospectus, des machins, puis
J’ me suis dis "putain, je... je lui écrivais pas assez de cartes"
J’aurais voulu lui écrire plein de cartes
Et voilà, et l’ temps passe, bordel!
Le temps passe toujours trop vite, hélas
Nos amis, souvent, les plus chers, les meilleurs, sont partis
Sont loin, sont malades, sont morts
Parfois, dans la nuit, on n’ sait plus très bien qui on est
On n’ sait plus où l’on va
Parfois l’angoisse nous prend le cœur
Parfois la personne qui dort à côté de nous est un étranger
Alors, moi je sors...
Et je m’commande un steak frites
Un bon gros steak, avec des frites! Bordel!
Y en a marre de c’poisson grillé
De ces haricots verts
A mort le haricot!
Vive la choucroute!
Un bon gros morceau de viande et des pommes de terre bien grasses
La révolution du saucisson est en marche!
Venez avec moi
Vous rouler dans la paëlla
Vous vautrer dans le couscous!
Mes amis,
Aux ordures et à la poubelle ces Oméga 3
On veut des graisses saturées!
Ras le cul de ce régime!
Prenez des tubercules, des pommes de terre
Vous savez, ces tubercules
Coupez-les en fines lamelles
Plongez-les dans l’huile bouillante, salez-les
Et vous aurez des frites
Ni dieu, ni maître
Mais des frites! Bordel!
Oui, vous vous rappelez ces cartes postales
Quand on était p’tit, il fallait toujours se forcer à les écrire et y avait...
Voilà, fallait écrire à notre tante, notre grande-tante, notre grand-oncle et puis, bah
Ça nous barbait, alors nos parents, ils écrivaient la carte et puis on signait en bas
Puis maintenant, le temps a passé
Quand on ouvre notre boîte aux lettres
C’est nous qui aimerions bien recevoir plus de cartes postales
Je me rappelle de mon grand-père à la fin de sa vie, il avait quatre vingt six ans
Sa femme était morte
Il rentrait tout seul, il avait du mal à pousser la porte, elle était assez lourde
Puis il ouvrait sa boîte, et dedans y avait
Des conneries de serrureries
Toujours des prospectus, des machins, puis
J’ me suis dis "putain, je... je lui écrivais pas assez de cartes"
J’aurais voulu lui écrire plein de cartes
Et voilà, et l’ temps passe, bordel!
Le temps passe toujours trop vite, hélas
Nos amis, souvent, les plus chers, les meilleurs, sont partis
Sont loin, sont malades, sont morts
Parfois, dans la nuit, on n’ sait plus très bien qui on est
On n’ sait plus où l’on va
Parfois l’angoisse nous prend le cœur
Parfois la personne qui dort à côté de nous est un étranger
Alors, moi je sors...
Et je m’commande un steak frites
Un bon gros steak, avec des frites! Bordel!
Y en a marre de c’poisson grillé
De ces haricots verts
A mort le haricot!
Vive la choucroute!
Un bon gros morceau de viande et des pommes de terre bien grasses
La révolution du saucisson est en marche!
Venez avec moi
Vous rouler dans la paëlla
Vous vautrer dans le couscous!
Mes amis,
Aux ordures et à la poubelle ces Oméga 3
On veut des graisses saturées!
Ras le cul de ce régime!
Prenez des tubercules, des pommes de terre
Vous savez, ces tubercules
Coupez-les en fines lamelles
Plongez-les dans l’huile bouillante, salez-les
Et vous aurez des frites
Ni dieu, ni maître
Mais des frites! Bordel!