Les paroles de la chanson
« Les douaniers du clair de lune »
Annie Cordy
- Hé, là-bas! Pas de tabac? Pas de devises étrangères?
- Non, monsieur l’ douanier, absolument rien
- Ha, suspect, hein! Allez, au bloc!
Quand minuit a sonné, tout le long des postes-frontières
Quand déjà sont couchés
Tous les ceusses qu’ont rien à passer
On peut voir dans tous les coins sombres
Se profiler des ombres
Qui se glissent parmi la pénombre
En scrutant l’horizon
Képi noir, revolver, ceinturon
Ils sont là qui s’avancent à tâtons
Tous les douaniers du clair de lune
Qu’ils soient de Béthune ou de Pampelune
S’en vont se cacher dans la nuit brune
Afin de guetter
Le long des sentiers
Les contrebandiers
"Ah! mes gaillards!
Hé, vous allez passer un mauvais quart d’heure!"
Quand parfois, bien groupés, ils ont tendu une embuscade
C’est toujours à côté que passent les contrebandiers
Mais au vent dressant les oreilles
Tout d’abord, ils surveillent
Puis, vaincus, soudain ils sommeillent
Rêvant d’arrestations
Quand le jour s’avance à l’horizon
Ils sont là, transformés en glaçons
Tous les douaniers du clair de lune
Qu’ils soient de Béthune ou de Pampelune
Au petit matin attrapent - Atchoum! - un rhume
Et la goutte au nez
Ils vont sans tarder
Chacun se coucher
Cependant, le métier n’est pas toujours aussi pénible
Et pour eux, le danger vient souvent d’un autre côté
Quand une femme au charme visible
Soudain les prend pour cibles
Ils ne sont pas des insensibles
Ils sont tous chavirés
Polissons, ils vont lui demander
"N’avez-vous rien à me déclarer?"
Tous les douaniers du clair de lune
Qu’ils soient de Béthune ou de Pampelune
Aiment autant les blondes que les brunes
Et depuis toujours
C’est l’ dieu de l’Amour
Qui leur joue des tours
Mais par ce côté, les contrebandiers
Sont bien renseignés
Rompez! Rompez! Rompez!
- Non, monsieur l’ douanier, absolument rien
- Ha, suspect, hein! Allez, au bloc!
Quand minuit a sonné, tout le long des postes-frontières
Quand déjà sont couchés
Tous les ceusses qu’ont rien à passer
On peut voir dans tous les coins sombres
Se profiler des ombres
Qui se glissent parmi la pénombre
En scrutant l’horizon
Képi noir, revolver, ceinturon
Ils sont là qui s’avancent à tâtons
Tous les douaniers du clair de lune
Qu’ils soient de Béthune ou de Pampelune
S’en vont se cacher dans la nuit brune
Afin de guetter
Le long des sentiers
Les contrebandiers
"Ah! mes gaillards!
Hé, vous allez passer un mauvais quart d’heure!"
Quand parfois, bien groupés, ils ont tendu une embuscade
C’est toujours à côté que passent les contrebandiers
Mais au vent dressant les oreilles
Tout d’abord, ils surveillent
Puis, vaincus, soudain ils sommeillent
Rêvant d’arrestations
Quand le jour s’avance à l’horizon
Ils sont là, transformés en glaçons
Tous les douaniers du clair de lune
Qu’ils soient de Béthune ou de Pampelune
Au petit matin attrapent - Atchoum! - un rhume
Et la goutte au nez
Ils vont sans tarder
Chacun se coucher
Cependant, le métier n’est pas toujours aussi pénible
Et pour eux, le danger vient souvent d’un autre côté
Quand une femme au charme visible
Soudain les prend pour cibles
Ils ne sont pas des insensibles
Ils sont tous chavirés
Polissons, ils vont lui demander
"N’avez-vous rien à me déclarer?"
Tous les douaniers du clair de lune
Qu’ils soient de Béthune ou de Pampelune
Aiment autant les blondes que les brunes
Et depuis toujours
C’est l’ dieu de l’Amour
Qui leur joue des tours
Mais par ce côté, les contrebandiers
Sont bien renseignés
Rompez! Rompez! Rompez!