Les paroles de la chanson
« Les deux hommes »
Lynda Lemay
Ils voulaient devenir parents, les deux hommes
Et ils se sont battus longtemps
Pour avoir tout simplement, les deux hommes
Les deux têtus, les deux amants
a une famille...alors ils ont
Adopté un joli poupon
Ils sont enfin devenus papas, les deux hommes
et comme tous les papas sérieux
Ils se sont creusé malgé eux, les deux hommes
Des cernes mauves sous les yeux
A chercher la meilleure façon
de s’occuper d’leur nourrisson
Il n’aura pas eu de maman, le petit môme
N’aura tété que des biberons
N’aura pas connu ces seins blancs que l’on donne
a tant d’autres petits garçons
dans ces maisons ou ça s’querelles
Ils’y arrivaient pas trop mal, les deux hommes
Les deux amoureux, les deux mâles
Même s’il était clair dans la tête des deux pères
qu’ils ne pouvaient pas se permettre
Les mêmes faiblesses que l’on pardonne
a tous les parents de la Terre
Il aura grandi calmement, le garçon
jusqu’a cinq ans, jusqu’a l’école
Ou bien sur quelques garnements se moqueront
en le traitant de fils de folle
Et il en gardera des séquelles
Il reniera ses parternels
ils étaient de braves parents, les deux hommes
Mais l’monde étantc’qu’il est devenu
L’amour, ben c’est pas différent pour deux hommes
souvent l’amour, ca en peut plus
Et ce fut l’cas d’cet amour-la
Les deux hommes ont baissé les bras
Un tel échec fait toujours mal, on n’veut pas
Se r’trouver monoparental
Mais quand tu t’fais appeler pédale et papa
Là t’es un homoparental
Pour les langues sales et les jugements
Les "on l’savait qu’ça foutrait l’camp"
Ils feront tout pour consoler leur enfant
Leur adolescent partagé
Qui tentera vien de n’pas rêver d’sa maman
De sa peau tendre et satinée
Et d’son épaule comme une gouttière
Pour y déverser ses rivières
Ils seront toujours les parents, les deux hommes
de l’homme que leur fils deviendra
et m^me s’ils n’entreront jamais dans les normes
s’ils auront été maladroits
Ils n’auront pas perdu le droit
D’être des hommes dignes et droits
Ils seront toujours des papas, les deux vieux
et leur garcon s’en souviendra
Quand a son tour il embuera ses beaux yeux
En tenant un poupon dans ses bras
Et c’st à temps qu’il comprendra
Un petit peu mieux les deux hommes
et c’est à temps qu’il reviendra
Avant que ses papas s’endorment.
Et ils se sont battus longtemps
Pour avoir tout simplement, les deux hommes
Les deux têtus, les deux amants
a une famille...alors ils ont
Adopté un joli poupon
Ils sont enfin devenus papas, les deux hommes
et comme tous les papas sérieux
Ils se sont creusé malgé eux, les deux hommes
Des cernes mauves sous les yeux
A chercher la meilleure façon
de s’occuper d’leur nourrisson
Il n’aura pas eu de maman, le petit môme
N’aura tété que des biberons
N’aura pas connu ces seins blancs que l’on donne
a tant d’autres petits garçons
dans ces maisons ou ça s’querelles
Ils’y arrivaient pas trop mal, les deux hommes
Les deux amoureux, les deux mâles
Même s’il était clair dans la tête des deux pères
qu’ils ne pouvaient pas se permettre
Les mêmes faiblesses que l’on pardonne
a tous les parents de la Terre
Il aura grandi calmement, le garçon
jusqu’a cinq ans, jusqu’a l’école
Ou bien sur quelques garnements se moqueront
en le traitant de fils de folle
Et il en gardera des séquelles
Il reniera ses parternels
ils étaient de braves parents, les deux hommes
Mais l’monde étantc’qu’il est devenu
L’amour, ben c’est pas différent pour deux hommes
souvent l’amour, ca en peut plus
Et ce fut l’cas d’cet amour-la
Les deux hommes ont baissé les bras
Un tel échec fait toujours mal, on n’veut pas
Se r’trouver monoparental
Mais quand tu t’fais appeler pédale et papa
Là t’es un homoparental
Pour les langues sales et les jugements
Les "on l’savait qu’ça foutrait l’camp"
Ils feront tout pour consoler leur enfant
Leur adolescent partagé
Qui tentera vien de n’pas rêver d’sa maman
De sa peau tendre et satinée
Et d’son épaule comme une gouttière
Pour y déverser ses rivières
Ils seront toujours les parents, les deux hommes
de l’homme que leur fils deviendra
et m^me s’ils n’entreront jamais dans les normes
s’ils auront été maladroits
Ils n’auront pas perdu le droit
D’être des hommes dignes et droits
Ils seront toujours des papas, les deux vieux
et leur garcon s’en souviendra
Quand a son tour il embuera ses beaux yeux
En tenant un poupon dans ses bras
Et c’st à temps qu’il comprendra
Un petit peu mieux les deux hommes
et c’est à temps qu’il reviendra
Avant que ses papas s’endorment.