Les paroles de la chanson
« Les derniers tziganes »
Jean Ferrat
C’en est bien fini
Nous ne verrons plus
De l’Andalousie
Les gitans venus
La chemise ouverte
Sur leur peau brûlée
Les roulottes vertes
Au milieu des blés
Et coquelicot
Pavot arraché
Les grands calicots
Place du marché
Le ciel se fait lourd, les roses se fanent
Nous vivons le temps des derniers Tziganes
Disparus l’enfant
Voleur de cerceaux
Les chevaux piaffants
De tous leurs naseaux
Disparus les ânes
Avec leurs paniers
Les belles gitanes
Sous les marronniers
En ce temps qui va
Qui va dévorant
On n’a plus le droit
D’être différent
Le ciel se fait lourd, les roses se fanent
Nous vivons le temps des derniers Tziganes
Plus de feux de camp
Près des HLM
Révolu le temps
Des anciens bohèmes
Finis l’esplanade
Et les tambourins
Les derniers nomades
Claquent dans leurs mains
Et la liberté
Femme de gitan
Tombe poignardée
Sous l’effet du temps
Le ciel se fait lourd, les roses se fanent
Nous vivons le temps des derniers Tziganes
Nous ne verrons plus
De l’Andalousie
Les gitans venus
La chemise ouverte
Sur leur peau brûlée
Les roulottes vertes
Au milieu des blés
Et coquelicot
Pavot arraché
Les grands calicots
Place du marché
Le ciel se fait lourd, les roses se fanent
Nous vivons le temps des derniers Tziganes
Disparus l’enfant
Voleur de cerceaux
Les chevaux piaffants
De tous leurs naseaux
Disparus les ânes
Avec leurs paniers
Les belles gitanes
Sous les marronniers
En ce temps qui va
Qui va dévorant
On n’a plus le droit
D’être différent
Le ciel se fait lourd, les roses se fanent
Nous vivons le temps des derniers Tziganes
Plus de feux de camp
Près des HLM
Révolu le temps
Des anciens bohèmes
Finis l’esplanade
Et les tambourins
Les derniers nomades
Claquent dans leurs mains
Et la liberté
Femme de gitan
Tombe poignardée
Sous l’effet du temps
Le ciel se fait lourd, les roses se fanent
Nous vivons le temps des derniers Tziganes