Les paroles de la chanson
« Les culottes grises »
Lynda Lemay
Y’avait, la jupe culotte
Que j’ai portée longtemps
On m’appelait l’échalotte
Tellement je flottais d’dans
ma petitesse de l’époque
me donnait des tourments
et parmis mes vêtements
y’avait....
l’gilet moulant,
avec les manches 3/4,
Avec des boutons blancs,
et des motifs bizarres
Y’avait ma belle tunique
avec le col pointu
Et ca, c’était du chic
Mais...
Mais y’avait mes culottes grises
Qu’étaient les culottes de ma soeur
Qu’elle avait eu de ma tante Denise
Et qu’elles avaient changé de couleur
Tellement elle les avait portées Louise
Qu’est la plus vieille de Denise
Les culottes grises trop grandes pour moi
et moi qui ne les aimais pas
Ces éternelles culottes grises
et leur beau tissus résistant
Qu’on espère juste qu’elles se brisent
Qu’on espère vainement.....
Y’avait...
ma salopette
Que j’aimais comme une folle
Et qu’il a fallut qu’on jette
A cause d’une tache de colle
A cote d’mes jaquettes
y’avait mes bébés dolls
Et près des camisoles...
Mon..
Mon habit d’écolière
Carotte, et vert et blanc
Mon gros manteau d’hiver
MOn imper de printemps
Ma ptite robe à frou-frou
Que j’mettais pour la messe
Attachée jusqu’au cou
Et y’avait mes culottes grises
Qu’étaient les culottes de ma soeur
Qu’elle avait eu de ma tante Denise
Et qu’elles avaient changé de couleur
Tellement elle les avait portées Louise
Qu’est la plus vieille de Denise
Les culottes grises trop grandes pour moi
et moi qui ne les aimais pas
Ces éternelles culottes grises
et leur beau tissus résistant
Qu’on espère juste qu’elles se brisent
Qu’on espère vainement
Et que le gris
Ca s’agence bien
Avec le rouge et l’bleu marine
Et des chemises bleues j’en avais plein
Et qu’j’en veux encore à ma mère
Qui me les faisait porter tout le temps
Ces invincibles culottes grises
Qui meme aujourd’hui sur photo
Me déguisent et m’immortalisent
Avec des allures de Chico
Ces extensibles culottes grises
Qui ne finissaient de me faire
et meme
de m’aller comme un gant
COmme un de ces gants isothomère
Et ca m’faisait faire des cauchemards
d’imaginer au ptit matin
Ma mère surgir de mon placard
Les culottes grises dans les mains
Et puis j’avais beau m’empifrer
Pas moyen d’prendre un kilo
ALors pour m’en débarrasser
Je revais de meurtre aux ciseaux
Mais maman, elle les surveillait
Maman, je l’ai meme vue acheter
Chaque automne, un nouveau gilet
Expres pour ces culottes damnées
Qui ont fait d’4 à 6ème années
Et mes 5 ans du secondaire
Je srais p’tetre là à les porter
Si je les avais laissées faire
Un jour...
On les a mises
dans une boite en carton
Pleine de vieilles chemises
Et de vieux pantalons
Au sous sol de l’Eglise
On liquide a l’ougroi
Ainsi finit l’histoire
Mais...
Y’a des choses étranges
Parfois qui se produisent
On dirait qu’ils se vengent
Les vêtements qu’on méprise
D’mon entrée au collège
Et jusqu’à ma maitrise....
Y’avait....
Mes culottes beiges
Mes invincibles culottes beiges
C’était Les culottes de thérèse
Qui les avaient cousues elle meme
Et qu’il fallait bien que je les mette
Parce que ca me rendait mal à l’aise
De pas mettre de culottes beiges.
Que j’ai portée longtemps
On m’appelait l’échalotte
Tellement je flottais d’dans
ma petitesse de l’époque
me donnait des tourments
et parmis mes vêtements
y’avait....
l’gilet moulant,
avec les manches 3/4,
Avec des boutons blancs,
et des motifs bizarres
Y’avait ma belle tunique
avec le col pointu
Et ca, c’était du chic
Mais...
Mais y’avait mes culottes grises
Qu’étaient les culottes de ma soeur
Qu’elle avait eu de ma tante Denise
Et qu’elles avaient changé de couleur
Tellement elle les avait portées Louise
Qu’est la plus vieille de Denise
Les culottes grises trop grandes pour moi
et moi qui ne les aimais pas
Ces éternelles culottes grises
et leur beau tissus résistant
Qu’on espère juste qu’elles se brisent
Qu’on espère vainement.....
Y’avait...
ma salopette
Que j’aimais comme une folle
Et qu’il a fallut qu’on jette
A cause d’une tache de colle
A cote d’mes jaquettes
y’avait mes bébés dolls
Et près des camisoles...
Mon..
Mon habit d’écolière
Carotte, et vert et blanc
Mon gros manteau d’hiver
MOn imper de printemps
Ma ptite robe à frou-frou
Que j’mettais pour la messe
Attachée jusqu’au cou
Et y’avait mes culottes grises
Qu’étaient les culottes de ma soeur
Qu’elle avait eu de ma tante Denise
Et qu’elles avaient changé de couleur
Tellement elle les avait portées Louise
Qu’est la plus vieille de Denise
Les culottes grises trop grandes pour moi
et moi qui ne les aimais pas
Ces éternelles culottes grises
et leur beau tissus résistant
Qu’on espère juste qu’elles se brisent
Qu’on espère vainement
Et que le gris
Ca s’agence bien
Avec le rouge et l’bleu marine
Et des chemises bleues j’en avais plein
Et qu’j’en veux encore à ma mère
Qui me les faisait porter tout le temps
Ces invincibles culottes grises
Qui meme aujourd’hui sur photo
Me déguisent et m’immortalisent
Avec des allures de Chico
Ces extensibles culottes grises
Qui ne finissaient de me faire
et meme
de m’aller comme un gant
COmme un de ces gants isothomère
Et ca m’faisait faire des cauchemards
d’imaginer au ptit matin
Ma mère surgir de mon placard
Les culottes grises dans les mains
Et puis j’avais beau m’empifrer
Pas moyen d’prendre un kilo
ALors pour m’en débarrasser
Je revais de meurtre aux ciseaux
Mais maman, elle les surveillait
Maman, je l’ai meme vue acheter
Chaque automne, un nouveau gilet
Expres pour ces culottes damnées
Qui ont fait d’4 à 6ème années
Et mes 5 ans du secondaire
Je srais p’tetre là à les porter
Si je les avais laissées faire
Un jour...
On les a mises
dans une boite en carton
Pleine de vieilles chemises
Et de vieux pantalons
Au sous sol de l’Eglise
On liquide a l’ougroi
Ainsi finit l’histoire
Mais...
Y’a des choses étranges
Parfois qui se produisent
On dirait qu’ils se vengent
Les vêtements qu’on méprise
D’mon entrée au collège
Et jusqu’à ma maitrise....
Y’avait....
Mes culottes beiges
Mes invincibles culottes beiges
C’était Les culottes de thérèse
Qui les avaient cousues elle meme
Et qu’il fallait bien que je les mette
Parce que ca me rendait mal à l’aise
De pas mettre de culottes beiges.