Les paroles de la chanson
« Les concubines de la gloire »
Jean Guidoni
Les concubines de la gloire
Bronzent leur petit cul
Au soleil du pouvoir... voir... voir... voir
De Matignon à l’Elysée
Elles baladent leur teint hâlé
Sous des tailleurs pastellisés
D’un œil barbare et avisé
Si elles ne sont qu’ignorance
C’est qu’elles ont l’âme qui pense
Les concubines ont leur secret
On dit d’elles : quelle rigueur!
Et si leur nuit n’est que labeur
C’est qu’elles éteignent les ardeurs
De nos dignes gouverneurs
Dans leur valise diplomatique
Il y a des secrets mirifiques
Sous la semelle de leurs souliers
Il y a des virus indiscrets
Les concubines de la gloire
Bronzent leur petit cul
Au soleil du pouvoir... voir... voir... voir
De Matignon à l’Elysée
Elles cachent leur cruauté
Sous un maquillage léger
Entre leurs seins de porcelaine
Verrouillés de lourdes chaînes
Du sang qu’on n’aura pas chauffé
Des décrets pas encore signés
Quand elles passent à la télé
Elles nous font croire que c’est l’été
Leur déshonneur elles le foulent
En caquetant comme des poules
D’un rien, elles font des confitures
Les concubines ont la peau dure
Et le désir insensé
De connaître un jour le succès
Les concubines de la gloire
Bronzent leur petit cul
Au soleil du pouvoir... voir... voir... voir
De Matignon à l’Elysée
Elles roulent de leurs doigts ingénus
Le bout des seins de nos élus
Elles étalent leur grain de peau
Aux pages centrales des journaux
On leur pardonne ces maladresses
Nos Présidents ont leurs faiblesses
Elles parlent avec force et vigueur
Car de peur qu’on les oublie
Elles ouvrent à tous leur lit
Pourvu qu’il y ait un préavis
Dans les couloirs de ministères
Quelles parties de jambes en l’air!
Quelques ministres, elles se sont fait
Nos concubines ont la santé
Les concubines de la gloire
Bronzent leur gros cul
Au soleil du pouvoir... voir... voir... voir
Elles ont si bien travaillé
Que les voilà récompensées
Elles sont devenues déput... ées
Bronzent leur petit cul
Au soleil du pouvoir... voir... voir... voir
De Matignon à l’Elysée
Elles baladent leur teint hâlé
Sous des tailleurs pastellisés
D’un œil barbare et avisé
Si elles ne sont qu’ignorance
C’est qu’elles ont l’âme qui pense
Les concubines ont leur secret
On dit d’elles : quelle rigueur!
Et si leur nuit n’est que labeur
C’est qu’elles éteignent les ardeurs
De nos dignes gouverneurs
Dans leur valise diplomatique
Il y a des secrets mirifiques
Sous la semelle de leurs souliers
Il y a des virus indiscrets
Les concubines de la gloire
Bronzent leur petit cul
Au soleil du pouvoir... voir... voir... voir
De Matignon à l’Elysée
Elles cachent leur cruauté
Sous un maquillage léger
Entre leurs seins de porcelaine
Verrouillés de lourdes chaînes
Du sang qu’on n’aura pas chauffé
Des décrets pas encore signés
Quand elles passent à la télé
Elles nous font croire que c’est l’été
Leur déshonneur elles le foulent
En caquetant comme des poules
D’un rien, elles font des confitures
Les concubines ont la peau dure
Et le désir insensé
De connaître un jour le succès
Les concubines de la gloire
Bronzent leur petit cul
Au soleil du pouvoir... voir... voir... voir
De Matignon à l’Elysée
Elles roulent de leurs doigts ingénus
Le bout des seins de nos élus
Elles étalent leur grain de peau
Aux pages centrales des journaux
On leur pardonne ces maladresses
Nos Présidents ont leurs faiblesses
Elles parlent avec force et vigueur
Car de peur qu’on les oublie
Elles ouvrent à tous leur lit
Pourvu qu’il y ait un préavis
Dans les couloirs de ministères
Quelles parties de jambes en l’air!
Quelques ministres, elles se sont fait
Nos concubines ont la santé
Les concubines de la gloire
Bronzent leur gros cul
Au soleil du pouvoir... voir... voir... voir
Elles ont si bien travaillé
Que les voilà récompensées
Elles sont devenues déput... ées