Les paroles de la chanson
« Les colimaçons »
Petula Clark
Je suis partie d’Angleterre
Encapuchonnée
De principes très austères
Et d’un cache-nez
Eléonore d’Aquitaine
Richard Cœur de Lion
Waterloo, Sainte-Hélène
Et Napoléon
J’entrais, pleine de méfiance
Dans la cage aux lions
J’ai mis le pied sur la France
Avec précaution
Je n’aimais pas les grenouilles
Ni les colimaçons
J’étais perdue, pauvre fille,
Dans cet univers
La Terre, les automobiles
Roulaient à l’envers
Les gens parlaient bien trop vite
Et beaucoup trop fort
Un parfum de pommes frites
Voltigeait dehors
Je pensais "Quelle effroyable
Civilisation!"
Car le thé est imbuvable
Dans cette Nation
Où l’on mange des grenouilles
Et des colimaçons
Pays des Folies Bergère,
De la Pompadour
"La France", disait ma mère,
"C’est d’abord l’amour
On te dira des poèmes
Ne t’y fie pas trop
Prends garde aux quais de la Seine
Prends garde au métro"
En fait de marivaudage,
De jolies chansons,
Un monsieur, un jour d’orage,
M’a dit "Nom de nom!
Quel beau temps pour les grenouilles
Et les colimaçons!"
Mais quand l’un d’eux me dit "Je t’aime"
Quelques mois après
J’étais déjà Parisienne
Ou peu s’en fallait
Alors, je l’ai laissé dire
Tout son boniment
Je lui ai fait un sourire
Et voici comment
Une Anglaise sans défense
Devant un garçon
Sous le ciel de l’Île-de-France
A changé de nom
Et je mange des grenouilles
Et des colimaçons!
Encapuchonnée
De principes très austères
Et d’un cache-nez
Eléonore d’Aquitaine
Richard Cœur de Lion
Waterloo, Sainte-Hélène
Et Napoléon
J’entrais, pleine de méfiance
Dans la cage aux lions
J’ai mis le pied sur la France
Avec précaution
Je n’aimais pas les grenouilles
Ni les colimaçons
J’étais perdue, pauvre fille,
Dans cet univers
La Terre, les automobiles
Roulaient à l’envers
Les gens parlaient bien trop vite
Et beaucoup trop fort
Un parfum de pommes frites
Voltigeait dehors
Je pensais "Quelle effroyable
Civilisation!"
Car le thé est imbuvable
Dans cette Nation
Où l’on mange des grenouilles
Et des colimaçons
Pays des Folies Bergère,
De la Pompadour
"La France", disait ma mère,
"C’est d’abord l’amour
On te dira des poèmes
Ne t’y fie pas trop
Prends garde aux quais de la Seine
Prends garde au métro"
En fait de marivaudage,
De jolies chansons,
Un monsieur, un jour d’orage,
M’a dit "Nom de nom!
Quel beau temps pour les grenouilles
Et les colimaçons!"
Mais quand l’un d’eux me dit "Je t’aime"
Quelques mois après
J’étais déjà Parisienne
Ou peu s’en fallait
Alors, je l’ai laissé dire
Tout son boniment
Je lui ai fait un sourire
Et voici comment
Une Anglaise sans défense
Devant un garçon
Sous le ciel de l’Île-de-France
A changé de nom
Et je mange des grenouilles
Et des colimaçons!