Les paroles de la chanson
« Les chiens de faïence »
Jeanne Cherhal
Une fois comme ça
tu serais venu vers moi
t’aurais parlé
très peu mais juste assez
un mot idiot
ça peut quand même tenir chaud
c’est là tout bas
et c’est dit rien que pour toi
Silence on pense
on est des chiens de faïence
les yeux peureux
on a les mêmes mon vieux
tu vas pas bien
et moi je trace mon chemin
t’es là tu doutes
tu reconnais plus la route
Moi qui n’ai jamais rien su faire
je veux te sortir de l’hiver
Un mur c’est dur
à démolir ça c’est sûr
et là tu vois
y a un mur autour de toi
il est discret
mais plus solide que jamais
c’est con le béton
quand ça prend c’est pour de bon
Tu pleures du coeur
t’es enfermé dans ta peur
tu perds tes repères
mais t’es toujours mon père
Moi qui n’ai jamais rien su faire
je veux te sortir de l’hiver
Mais un matin
tu diras je reviens de loin
t’auras retrouvé
le goût de respirer
ton mal enfin
ira crever dans un coin
et en riant
tu marcheras droit devant
Ce matin-là
tu t’approcheras de moi
pour me parler
très peu mais juste assez
des mots très beaux
qui sauront me tenir chaud
dans la lumière
tu seras sorti de l’hiver
dans la lumière
tu seras sorti de l’hiver
tu serais venu vers moi
t’aurais parlé
très peu mais juste assez
un mot idiot
ça peut quand même tenir chaud
c’est là tout bas
et c’est dit rien que pour toi
Silence on pense
on est des chiens de faïence
les yeux peureux
on a les mêmes mon vieux
tu vas pas bien
et moi je trace mon chemin
t’es là tu doutes
tu reconnais plus la route
Moi qui n’ai jamais rien su faire
je veux te sortir de l’hiver
Un mur c’est dur
à démolir ça c’est sûr
et là tu vois
y a un mur autour de toi
il est discret
mais plus solide que jamais
c’est con le béton
quand ça prend c’est pour de bon
Tu pleures du coeur
t’es enfermé dans ta peur
tu perds tes repères
mais t’es toujours mon père
Moi qui n’ai jamais rien su faire
je veux te sortir de l’hiver
Mais un matin
tu diras je reviens de loin
t’auras retrouvé
le goût de respirer
ton mal enfin
ira crever dans un coin
et en riant
tu marcheras droit devant
Ce matin-là
tu t’approcheras de moi
pour me parler
très peu mais juste assez
des mots très beaux
qui sauront me tenir chaud
dans la lumière
tu seras sorti de l’hiver
dans la lumière
tu seras sorti de l’hiver