Les paroles de la chanson
« Les chemins bretons »
Théodore Botrel
Les chemins bretons sont des fantaisistes
Qui vont de travers au lieu d’aller droit
Ils seront toujours aimés des artistes
Pour avoir l’ombrage et l’abri d’un toit
Les chemins bretons font avec leurs branches
Entre deux talus un tunnel étroit
Lorsqu’en les jardins s’ouvrent les pervenches
Ils sont aussi beaux, les chemins bretons
Avec leurs fleurs d’or, avec leurs fleurs blanches
Les chemins bretons ont des hannetons
Bourdonnant le soir comme des abeilles
Et des chants d’oiseaux dits sur tous les tons
Comme, en se signant, l’assurent les vieilles
Les chemins bretons, peuplés de lutins
Lorsque vient la nuit, sont pleins de merveilles
Les chemins bretons ne sont pas certains
De bien savoir où le bon Dieu les mène
Qu’importe! Ils s’en vont vers de gais lointains
N’est-ce pas ainsi qu’est la vie humaine?
Qui vont de travers au lieu d’aller droit
Ils seront toujours aimés des artistes
Pour avoir l’ombrage et l’abri d’un toit
Les chemins bretons font avec leurs branches
Entre deux talus un tunnel étroit
Lorsqu’en les jardins s’ouvrent les pervenches
Ils sont aussi beaux, les chemins bretons
Avec leurs fleurs d’or, avec leurs fleurs blanches
Les chemins bretons ont des hannetons
Bourdonnant le soir comme des abeilles
Et des chants d’oiseaux dits sur tous les tons
Comme, en se signant, l’assurent les vieilles
Les chemins bretons, peuplés de lutins
Lorsque vient la nuit, sont pleins de merveilles
Les chemins bretons ne sont pas certains
De bien savoir où le bon Dieu les mène
Qu’importe! Ils s’en vont vers de gais lointains
N’est-ce pas ainsi qu’est la vie humaine?