Les paroles de la chanson
« Les chanteurs »
Véronique Pestel
Les chanteurs ont des yeux qui te regardent en face
Les paupières levées comme un rideau de scène
Les chanteurs ont leur mise au milieu de la face
Et regardent à ton jeu un reflet d’eux-mêmes
Les chanteurs ont des ouïes qui n’entendent qu’eux-mêmes
Abasourdis qu’ils sont du grand bruit de leur voix
Tu le sais, mon Monsieur, la rançon de la reine
Est bien chère à payer pour qui ne règne pas
Pour qui ne règne pas
Les chanteurs ont des voix chaudes de nicotine
Les chanteurs ont des voix qu’ils ont placées tout seuls
Dans le bruit des cafés, des caves et des cuisines
À grands coups de culot et à grands coups de gueule
Les chanteurs ont des voix qu’ils massacrent en vain
Comme s’ils ne comptaient que sur eux pour se faire taire
Mais l’ivresse chez eux prend le pas sur le vin
Et leurs cordes cassées font un bruit du tonnerre
Les chanteurs sont gentils comme des bénévoles
Les chanteurs sont gentils comme le sont les pédés
Les chanteurs sont gentils comme tous ceux qui s’y collent
Comme tous ceux qui ont un cœur à se faire pardonner
À se faire pardonner
Il veut qu’on lui pardonne il ne sait plus bien quoi
Pitié pour le chanteur qui raconte sa vie
Il veut qu’on lui pardonne il ne sait plus bien quoi
Priez pour Debronckart, il avait tout compris
Les chanteurs sont modestes comme les comédiens
Ils ne sont pas derrière une toile ou un livre
Mais là, sur le front, à portée de ta main
Entre l’art et la vie, comme des passeurs de rives
C’est d’ailleurs ce qui les rend cabots ou catins
Tout comme les danseurs, tout comme les comédiens
Comme tous ceux qui font face et qui savent très bien
Que, s’ils perdaient la face, ils ne seraient plus rien
Ils ne seraient plus rien
Les paupières levées comme un rideau de scène
Les chanteurs ont leur mise au milieu de la face
Et regardent à ton jeu un reflet d’eux-mêmes
Les chanteurs ont des ouïes qui n’entendent qu’eux-mêmes
Abasourdis qu’ils sont du grand bruit de leur voix
Tu le sais, mon Monsieur, la rançon de la reine
Est bien chère à payer pour qui ne règne pas
Pour qui ne règne pas
Les chanteurs ont des voix chaudes de nicotine
Les chanteurs ont des voix qu’ils ont placées tout seuls
Dans le bruit des cafés, des caves et des cuisines
À grands coups de culot et à grands coups de gueule
Les chanteurs ont des voix qu’ils massacrent en vain
Comme s’ils ne comptaient que sur eux pour se faire taire
Mais l’ivresse chez eux prend le pas sur le vin
Et leurs cordes cassées font un bruit du tonnerre
Les chanteurs sont gentils comme des bénévoles
Les chanteurs sont gentils comme le sont les pédés
Les chanteurs sont gentils comme tous ceux qui s’y collent
Comme tous ceux qui ont un cœur à se faire pardonner
À se faire pardonner
Il veut qu’on lui pardonne il ne sait plus bien quoi
Pitié pour le chanteur qui raconte sa vie
Il veut qu’on lui pardonne il ne sait plus bien quoi
Priez pour Debronckart, il avait tout compris
Les chanteurs sont modestes comme les comédiens
Ils ne sont pas derrière une toile ou un livre
Mais là, sur le front, à portée de ta main
Entre l’art et la vie, comme des passeurs de rives
C’est d’ailleurs ce qui les rend cabots ou catins
Tout comme les danseurs, tout comme les comédiens
Comme tous ceux qui font face et qui savent très bien
Que, s’ils perdaient la face, ils ne seraient plus rien
Ils ne seraient plus rien