Les paroles de la chanson
« Les antimémoires »
Bernard Lavilliers
J’ai chanté pour des dames aux vertus périodiques
J’ai chanté pour des tables, j’ai chanté pour des briques
Chanté pour des poètes, chanté pour des marchands
Chanté pour des prophètes, chanté pour des truands
J’ai chanté dans des fêtes, j’ai chanté dans des champs
Chanté des idées bêtes pour des adolescents
J’ai chanté des sornettes à des vieux militants
Chanté pour des bourgeois aux remords languissants
Mais j’ai enfin compris qu’ tout ça, c’était du vent
Que pour gagner sa vie, faut pas être exigeant
Elargir son public, ne plus tourner en rond
Faire du panoramique à la télévision
C’est bien plus sympathique de chanter pour les cons
Faut bien les consoler de leurs vies symétriques
De leur manque d’idées, de leur trouille chronique
J’aurai dans peu de temps ma gloire de Prisunic
J’écris des phrases creuses pour combler les grands vides
Je souffre des valseuses et je grossis du bide
On m’adule, on me fête, on me chante, on me siffle
J’ai des amis partout et surtout chez les flics
La connerie s’étend au-delà des frontières
C’est amusant pour cela que les hommes sont frères
Les cons se reproduisent, contaminent et pullulent
Sur d’autres galaxies, y a déjà des émules
On n’est plus jamais seul, quand on est vraiment con
On se sent très très fort, on est une Nation
Je suis le roi des cons, je règne et j’en profite
Que les intelligents se terrent dans leurs mythes!
J’ai chanté pour des tables, j’ai chanté pour des briques
Chanté pour des poètes, chanté pour des marchands
Chanté pour des prophètes, chanté pour des truands
J’ai chanté dans des fêtes, j’ai chanté dans des champs
Chanté des idées bêtes pour des adolescents
J’ai chanté des sornettes à des vieux militants
Chanté pour des bourgeois aux remords languissants
Mais j’ai enfin compris qu’ tout ça, c’était du vent
Que pour gagner sa vie, faut pas être exigeant
Elargir son public, ne plus tourner en rond
Faire du panoramique à la télévision
C’est bien plus sympathique de chanter pour les cons
Faut bien les consoler de leurs vies symétriques
De leur manque d’idées, de leur trouille chronique
J’aurai dans peu de temps ma gloire de Prisunic
J’écris des phrases creuses pour combler les grands vides
Je souffre des valseuses et je grossis du bide
On m’adule, on me fête, on me chante, on me siffle
J’ai des amis partout et surtout chez les flics
La connerie s’étend au-delà des frontières
C’est amusant pour cela que les hommes sont frères
Les cons se reproduisent, contaminent et pullulent
Sur d’autres galaxies, y a déjà des émules
On n’est plus jamais seul, quand on est vraiment con
On se sent très très fort, on est une Nation
Je suis le roi des cons, je règne et j’en profite
Que les intelligents se terrent dans leurs mythes!