Les paroles de la chanson
« Les anges noirs »
Armand Mestral
Ô peintre qui peins des anges
Sur les vitraux des églises
Il est une chose étrange
Permets qu’un Noir te le dise
Pourquoi peins-tu leur visage
Avec toujours la peau blanche?
Mon cœur voudrait une image
Vers qui prier le dimanche
Vois-tu, lorsque tremblant d’espoir
Nos voix vers eux montent le soir
Qu’ils savent le langage
De tous les pauvres Noirs
Tu peins comme tu les aimes
Ces anges aux figures claires
Sans t’occuper si Dieu même
Les veut ainsi pour Lui plaire
Tes anges sont beaux sans doute
Sous leurs cheveux de lumière
Pourtant aucun ne m’écoute
Ils ont bien d’autres prières
Pourquoi peins-tu leur visage
Avec toujours la peau blanche?
Mon cœur voudrait une image
Vers qui prier le dimanche
Crois-tu, bien qu’ils soient d’autres cieux,
Les hommes qui ferment les yeux
Pour le dernier voyage
Ont tous le même Dieu
Entends mon coeur qui t’appelle
Et si tu veux bien le croire
Viens peindre dans ma chapelle
Un ange avec la peau noire
Vers son ombre familière
Déjà mes deux mains se tendent
Qu’il emporte ma prière
Et que le bon Dieu l’entende
Ah ah ah...
Et que le bon Dieu l’entende!
Sur les vitraux des églises
Il est une chose étrange
Permets qu’un Noir te le dise
Pourquoi peins-tu leur visage
Avec toujours la peau blanche?
Mon cœur voudrait une image
Vers qui prier le dimanche
Vois-tu, lorsque tremblant d’espoir
Nos voix vers eux montent le soir
Qu’ils savent le langage
De tous les pauvres Noirs
Tu peins comme tu les aimes
Ces anges aux figures claires
Sans t’occuper si Dieu même
Les veut ainsi pour Lui plaire
Tes anges sont beaux sans doute
Sous leurs cheveux de lumière
Pourtant aucun ne m’écoute
Ils ont bien d’autres prières
Pourquoi peins-tu leur visage
Avec toujours la peau blanche?
Mon cœur voudrait une image
Vers qui prier le dimanche
Crois-tu, bien qu’ils soient d’autres cieux,
Les hommes qui ferment les yeux
Pour le dernier voyage
Ont tous le même Dieu
Entends mon coeur qui t’appelle
Et si tu veux bien le croire
Viens peindre dans ma chapelle
Un ange avec la peau noire
Vers son ombre familière
Déjà mes deux mains se tendent
Qu’il emporte ma prière
Et que le bon Dieu l’entende
Ah ah ah...
Et que le bon Dieu l’entende!