Les paroles de la chanson
« Les amoureuses »
Michel Jonasz
Souviens-toi de ces amoureuses
qu’on regardait glisser le long
des palissades entre nous
et l’école des filles
sur ces apprenties langoureuses
nous jetions sans qu’elles le sachent
presqu’à la dérobade
des p’tits coups d’œil qui déshabillent
Et l’on profitait d’un espace
entre deux planches
pour glisser des billets doux
ils étaient anonymes
nous avions carte blanche
on leur donnait rendez-vous
Des rendez-vous impossibles
car nous n’aurions jamais
osé le geste tendre
dont nous rêvions tous les jours
alors on écrivait je t’aime
et l’on signait celui
qui n’en peut plus d’attendre
celui qui se meurt d’amour
Nous les croisions par hasard
samedi dimanche dans les jardins
dans les rues
mais nous préférions les palissades
et les planches et le goût
du fruit défendu
Souviens-toi de ces amoureuses
qu’on regardait glisser le long
des palissades entre nous
et l’école des filles
souviens-toi des heures savoureuses
où le cœur encore vierge
de toute estafilade
est un diamant qui scintille
qu’on regardait glisser le long
des palissades entre nous
et l’école des filles
sur ces apprenties langoureuses
nous jetions sans qu’elles le sachent
presqu’à la dérobade
des p’tits coups d’œil qui déshabillent
Et l’on profitait d’un espace
entre deux planches
pour glisser des billets doux
ils étaient anonymes
nous avions carte blanche
on leur donnait rendez-vous
Des rendez-vous impossibles
car nous n’aurions jamais
osé le geste tendre
dont nous rêvions tous les jours
alors on écrivait je t’aime
et l’on signait celui
qui n’en peut plus d’attendre
celui qui se meurt d’amour
Nous les croisions par hasard
samedi dimanche dans les jardins
dans les rues
mais nous préférions les palissades
et les planches et le goût
du fruit défendu
Souviens-toi de ces amoureuses
qu’on regardait glisser le long
des palissades entre nous
et l’école des filles
souviens-toi des heures savoureuses
où le cœur encore vierge
de toute estafilade
est un diamant qui scintille