Les paroles de la chanson
« Les allumettes »
BaliMurphy
Mon passé c’est de l’ombre
Une caverne enrichie
De petites falaises
D’interstices inédits
De gouffres insondables
De nuées d’étincelles
Qui croisent mes souvenirs
Et me brûlent la cervelle
Je le visite souvent
Ce passé pas si vieux
Et qui me rend heureux
Quand je le goûte à temps
Il a son goût de mort
D’inutilité lente
Il a ses heures d’attente
Et il dicte mon sort
Alors avec tous ces jours d’avant
Et un croque-mort dans la tête
Je bouleverse minuit
Et fait craquer mes allumettes
Mon futur c’est la foule
Sans doute qui s’anime là
Sur les rues, sous les ampoules
Et qui me tend les bras
Je m’y perdrai enfin
Dans tous ces courants d’air
Que laissent les humains
Quand ils finissent par terre
Alors avec tous ces jours d’avant
Et un croque-mort dans la tête
Je bouleverse minuit
Et fait craquer mes allumettes
Mon grand destin s’arrête
Où il a commencé
Tout d’abord dans ma tête
Et puis dans un panier
C’est une nuit éclairée
Par de petites lueurs
Qu’on appelle le bonheur
Si on peut le nommer
Alors avec tous ces jours d’avant
Et un croque-mort dans la tête
Je bouleverse minuit
Et fait craquer mes allumettes
Alors avec ma tête pleine d’habitants
Et mes fantômes en fête
Je déguste la nuit
Et fait craquer mes allumettes
Une caverne enrichie
De petites falaises
D’interstices inédits
De gouffres insondables
De nuées d’étincelles
Qui croisent mes souvenirs
Et me brûlent la cervelle
Je le visite souvent
Ce passé pas si vieux
Et qui me rend heureux
Quand je le goûte à temps
Il a son goût de mort
D’inutilité lente
Il a ses heures d’attente
Et il dicte mon sort
Alors avec tous ces jours d’avant
Et un croque-mort dans la tête
Je bouleverse minuit
Et fait craquer mes allumettes
Mon futur c’est la foule
Sans doute qui s’anime là
Sur les rues, sous les ampoules
Et qui me tend les bras
Je m’y perdrai enfin
Dans tous ces courants d’air
Que laissent les humains
Quand ils finissent par terre
Alors avec tous ces jours d’avant
Et un croque-mort dans la tête
Je bouleverse minuit
Et fait craquer mes allumettes
Mon grand destin s’arrête
Où il a commencé
Tout d’abord dans ma tête
Et puis dans un panier
C’est une nuit éclairée
Par de petites lueurs
Qu’on appelle le bonheur
Si on peut le nommer
Alors avec tous ces jours d’avant
Et un croque-mort dans la tête
Je bouleverse minuit
Et fait craquer mes allumettes
Alors avec ma tête pleine d’habitants
Et mes fantômes en fête
Je déguste la nuit
Et fait craquer mes allumettes