Les paroles de la chanson
« Les adieux différés »
Serge Reggiani
Je te quitterai quand on pourra
Nager à Paris
Entre Notre-Dame et l’Alma
Mais je te parie
Que c’est pas demain la veille
Et qu’il va couler sous les ponts
Des averses, des merveilles
Des noyés et des chansons
Je te quitterai ma reine,
Quand les quais de l’île Saint-Louis
Fleurirons à fleur de Seine
De sirènes
En bikinis...
Je te fuirai lorsque la guerre
Sera fatiguée,
Qu’ils seront prêts, les militaires
A l’éradiquer
Mais ce n’est pas l’année prochaine
Et tu gardes sur ton cœur
Mon cœur pendu à ta chaîne
Comme un porte un peu bonheur,
Je te fuirai dans un siècle
Quand la paix aura cent ans
Pour hanter les discothèques
En chantant!
Je partirai quand le soleil
Ira se coucher
Sans avoir réglé son réveil,
Sans l’avoir branché...
Mais j’ai beau lire dans les lignes
Si sensibles de ta main
Je n’y vois pas le moindre signe
D’une nuit sans lendemain
Je ne partirai, ma femme
Que le matin ou le coq
Chantera à perdre l’âme
Son programme
En soliloque...
Je finirai célibataire
Si Rousseau revient
Et s’il convole avec Voltaire
En fervent chrétien
Mais il y a autant de chances
Que pour l’été éternel
Pour un avenir qui danse
Entre rap et ritournelle
Alors mon amour si tendre
Faut se faire une raison
Nous allons finir ensemble
Nos saisons...
Ma promise, ma première,
Mon infini âme sœur
Les adieux que l’on diffère
Sont les meilleurs...
Nager à Paris
Entre Notre-Dame et l’Alma
Mais je te parie
Que c’est pas demain la veille
Et qu’il va couler sous les ponts
Des averses, des merveilles
Des noyés et des chansons
Je te quitterai ma reine,
Quand les quais de l’île Saint-Louis
Fleurirons à fleur de Seine
De sirènes
En bikinis...
Je te fuirai lorsque la guerre
Sera fatiguée,
Qu’ils seront prêts, les militaires
A l’éradiquer
Mais ce n’est pas l’année prochaine
Et tu gardes sur ton cœur
Mon cœur pendu à ta chaîne
Comme un porte un peu bonheur,
Je te fuirai dans un siècle
Quand la paix aura cent ans
Pour hanter les discothèques
En chantant!
Je partirai quand le soleil
Ira se coucher
Sans avoir réglé son réveil,
Sans l’avoir branché...
Mais j’ai beau lire dans les lignes
Si sensibles de ta main
Je n’y vois pas le moindre signe
D’une nuit sans lendemain
Je ne partirai, ma femme
Que le matin ou le coq
Chantera à perdre l’âme
Son programme
En soliloque...
Je finirai célibataire
Si Rousseau revient
Et s’il convole avec Voltaire
En fervent chrétien
Mais il y a autant de chances
Que pour l’été éternel
Pour un avenir qui danse
Entre rap et ritournelle
Alors mon amour si tendre
Faut se faire une raison
Nous allons finir ensemble
Nos saisons...
Ma promise, ma première,
Mon infini âme sœur
Les adieux que l’on diffère
Sont les meilleurs...