Les paroles de la chanson
« Lepic »
Jean-Michel Piton
Même ses initiales
Faisaient d’ la BD
Caricaturale
Voyous et curés
II nous les rendait presque sympathiques
Il vivait là-bas
Près d’ la rue Lepic
Vous n’avez pas d’ ça
En Amérique
Donnait sa tendresse
Au gars d’ la légion
Pour une paire de fesses
Un air de lampion
Aux accordéons, touches chromatiques
Qui valsaient là-bas
Sur la rue Lepic
Vous n’ dansez pas d’ ça
En Amérique
Posait un baiser
Dans le cou d’ la pute
Un peu fatiguée
Qui r’montait la Butte
Sur des talons hauts, pas du dernier chic
Et créchait là-bas
À la rue Lepic
Vous n’ rêvez pas d’ ça
En Amérique
Lorsque les pigeons
Quittaient Notre-Dame
Une de ses chansons
Qui leur trouait l’âme
Faisait un carton, piano mécanique
Qui chantait là-bas
Dans la rue Lepic
Vous n’ tournez pas d’ ça
En Amérique
L’année où l’espoir
Sentait bon la rose
Finissait de boire
Ce cœur de cirrhose
Et nous monte aux yeux un alcool qui pique
Qu’un bistrot, là-bas,
Servait rue Lepic
Vous n’ boirez pas d’ ça
En Amérique
À plaquer sa bouche
À même le goulot
On s’envoie des mouches
Dans le ciboulot
Sa dernière gorgée fut son dernier hic
Qu’il poussa, là-bas,
Près d’ la rue Lepic
Vous n’ mourrez pas d’ ça
En Amérique
La la la...
Cherchez pas là-bas
Une rue Lepic
Vous n’ trouverez pas d’ ça
En Amérique
Faisaient d’ la BD
Caricaturale
Voyous et curés
II nous les rendait presque sympathiques
Il vivait là-bas
Près d’ la rue Lepic
Vous n’avez pas d’ ça
En Amérique
Donnait sa tendresse
Au gars d’ la légion
Pour une paire de fesses
Un air de lampion
Aux accordéons, touches chromatiques
Qui valsaient là-bas
Sur la rue Lepic
Vous n’ dansez pas d’ ça
En Amérique
Posait un baiser
Dans le cou d’ la pute
Un peu fatiguée
Qui r’montait la Butte
Sur des talons hauts, pas du dernier chic
Et créchait là-bas
À la rue Lepic
Vous n’ rêvez pas d’ ça
En Amérique
Lorsque les pigeons
Quittaient Notre-Dame
Une de ses chansons
Qui leur trouait l’âme
Faisait un carton, piano mécanique
Qui chantait là-bas
Dans la rue Lepic
Vous n’ tournez pas d’ ça
En Amérique
L’année où l’espoir
Sentait bon la rose
Finissait de boire
Ce cœur de cirrhose
Et nous monte aux yeux un alcool qui pique
Qu’un bistrot, là-bas,
Servait rue Lepic
Vous n’ boirez pas d’ ça
En Amérique
À plaquer sa bouche
À même le goulot
On s’envoie des mouches
Dans le ciboulot
Sa dernière gorgée fut son dernier hic
Qu’il poussa, là-bas,
Près d’ la rue Lepic
Vous n’ mourrez pas d’ ça
En Amérique
La la la...
Cherchez pas là-bas
Une rue Lepic
Vous n’ trouverez pas d’ ça
En Amérique