Les paroles de la chanson
« Le violon brisé »
Marc Ogeret
Sur la route poudreuse et blanche
Où nos drapeaux ne passent plus
Un vieillard va chaque dimanche
Rêver seul au pays perdu
Parfois, de sa lèvre pâlie
Monte une plainte vers les cieux
C’est le regret des jours joyeux
Et c’est l’histoire de sa vie
{Refrain:}
Ils ont brisé mon violon
Parce que j’ai l’âme française
Et que sans peur, aux échos du vallon
J’ai fait chanter la Marseillaise
J’ai voulu savoir cette histoire
Il me l’a contée en pleurant
Gardez-là dans votre mémoire
C’est celle d’un cœur simple et grand
Un soir, me dit-il, sous les chênes
Je faisais danser les enfants
Quand les ennemis triomphants
Jetèrent l’effroi dans nos plaines
{au Refrain}
Tous s’enfuyaient devant leurs armes
Rouges, hélas, de sang français
Fou de douleur, cachant mes larmes
Tout seul vers eux je m’avançais
"Qui donc es-tu, toi qui nous braves?"
Firent-ils en me renversant
"Je suis, dis-je en me redressant,
L’ennemi des peuples esclaves"
{au Refrain}
"Tu railles bonhomme? Eh bien, joue
Les hymnes chers à notre roi."
Alors, leur main souilla ma joue
Mais la France vivait en moi,
Je jouai de Rouget de Lisle
L’ardente et sublime chanson
Ils brisèrent mon violon
En voyant leur rage inutile.
{au Refrain}
Où nos drapeaux ne passent plus
Un vieillard va chaque dimanche
Rêver seul au pays perdu
Parfois, de sa lèvre pâlie
Monte une plainte vers les cieux
C’est le regret des jours joyeux
Et c’est l’histoire de sa vie
{Refrain:}
Ils ont brisé mon violon
Parce que j’ai l’âme française
Et que sans peur, aux échos du vallon
J’ai fait chanter la Marseillaise
J’ai voulu savoir cette histoire
Il me l’a contée en pleurant
Gardez-là dans votre mémoire
C’est celle d’un cœur simple et grand
Un soir, me dit-il, sous les chênes
Je faisais danser les enfants
Quand les ennemis triomphants
Jetèrent l’effroi dans nos plaines
{au Refrain}
Tous s’enfuyaient devant leurs armes
Rouges, hélas, de sang français
Fou de douleur, cachant mes larmes
Tout seul vers eux je m’avançais
"Qui donc es-tu, toi qui nous braves?"
Firent-ils en me renversant
"Je suis, dis-je en me redressant,
L’ennemi des peuples esclaves"
{au Refrain}
"Tu railles bonhomme? Eh bien, joue
Les hymnes chers à notre roi."
Alors, leur main souilla ma joue
Mais la France vivait en moi,
Je jouai de Rouget de Lisle
L’ardente et sublime chanson
Ils brisèrent mon violon
En voyant leur rage inutile.
{au Refrain}