Les paroles de la chanson
« Le vieux laudia »
Tri Yann
Le vieux Laudia s’est endormi là-bas dans sa campagne,
Mais il n’a pas toujours dormi, il a fait un village.
Y a du par-dessous là-dessous.
Y a du par-dessous par là.
Il a dormi pendant sept ans, sept ans sans qu’il s’éveille.
Sa femme autant qu’il a dormi elle s’en fut à la messe.
Y a du par-dessous là-dessous.
Y a du par-dessous par là.
Dedans la ferme de Laudia y avait trois jolies filles,
L’une après l’autre sont parties pour aller à la ville.
Y a du par-dessous là-dessous.
Y a du par-dessous par là.
Après deux ans le fils partit dans la lointaine Afrique,
Il est parti comme sergent, reviendra Capitaine.
Y a du par-dessous là-dessous.
Y a du par-dessous par là.
Après trois ans par-ci par-là un marchand de la ville,
Dans le chemin qu’il a passé, l’herbe elle devint grise.
Y a du par-dessous là-dessous.
Y a du par-dessous par là.
Il a coupé le pommier d’août, que les pommes sont aigres,
Mais que le cidre était si doux que l’eau de la fontaine!
Y a du par-dessous là-dessous.
Y a du par-dessous par là.
A la fontaine l’eau coulait. C’était l’eau de la vie.
Mais la source n’a plus coulé quand le marchand vint bouère.
Y a du par-dessous là-dessous.
Y a du par-dessous par là.
Il prit le lard dans le charnier et le vin dans la cave.
Il en fit des paquets dorés pour les vendre à la ville.
Y a du par-dessous là-dessous.
Y a du par-dessous par là.
Il fit des maisons dans les champs de cinq à six douzaines,
Toutes d’à rang et trois par trois, toutes blanches de même.
Y a du par-dessous là-dessous.
Y a du par-dessous par là.
Le vieux Laudia s’est endormi là-bas dans sa campagne,
Après sept ans s’est éveillé : le village était ville
Y a du par-dessous là-dessous.
Y a du par-dessous par là.
Mais il n’a pas toujours dormi, il a fait un village.
Y a du par-dessous là-dessous.
Y a du par-dessous par là.
Il a dormi pendant sept ans, sept ans sans qu’il s’éveille.
Sa femme autant qu’il a dormi elle s’en fut à la messe.
Y a du par-dessous là-dessous.
Y a du par-dessous par là.
Dedans la ferme de Laudia y avait trois jolies filles,
L’une après l’autre sont parties pour aller à la ville.
Y a du par-dessous là-dessous.
Y a du par-dessous par là.
Après deux ans le fils partit dans la lointaine Afrique,
Il est parti comme sergent, reviendra Capitaine.
Y a du par-dessous là-dessous.
Y a du par-dessous par là.
Après trois ans par-ci par-là un marchand de la ville,
Dans le chemin qu’il a passé, l’herbe elle devint grise.
Y a du par-dessous là-dessous.
Y a du par-dessous par là.
Il a coupé le pommier d’août, que les pommes sont aigres,
Mais que le cidre était si doux que l’eau de la fontaine!
Y a du par-dessous là-dessous.
Y a du par-dessous par là.
A la fontaine l’eau coulait. C’était l’eau de la vie.
Mais la source n’a plus coulé quand le marchand vint bouère.
Y a du par-dessous là-dessous.
Y a du par-dessous par là.
Il prit le lard dans le charnier et le vin dans la cave.
Il en fit des paquets dorés pour les vendre à la ville.
Y a du par-dessous là-dessous.
Y a du par-dessous par là.
Il fit des maisons dans les champs de cinq à six douzaines,
Toutes d’à rang et trois par trois, toutes blanches de même.
Y a du par-dessous là-dessous.
Y a du par-dessous par là.
Le vieux Laudia s’est endormi là-bas dans sa campagne,
Après sept ans s’est éveillé : le village était ville
Y a du par-dessous là-dessous.
Y a du par-dessous par là.