Les paroles de la chanson
« Le vieillard du lac »
Pierre Tisserand
Près d’un lac savoyard
Se tenait un vieillard
Un gamin
Tant il semblait friable
Friable et pitoyable
Si humain
La neige ayant fondu,
L’homme s’était perdu
Crève-cœur
Et disait comme on pleure
Des mots que l’on effleure
De son cœur
Mon pays c’est là-bas
Là-bas un peu plus bas
Ou plus haut
Pas celui des mallettes
Ni celui des galettes
De gruau
Pas celui des goulags
Ou bien des gangs et gags
Des burgers
Pas celui où l’on s’aime
Au moment où l’on sème
Des bunkers
Mon pays ce n’est pas
Où la vie prend trépas
Pour amant
Quand un grand personnage
Veut parler le carnage
Couramment
Ni où pour subsister
L’enfant doit récolter
La coca
Ces pays champs de mines
Au bout desquels culmine
Treblinka
Mon pays je le sais
Pour y avoir accès
Il me faut
Retrouver le grimoire
Qui a pris ma mémoire
En défaut
Avant que le destin
Ne me change en pantin
De chiffon
Lui qui traça ma voie
Vers ce lac de Savoie
Peu profond
Mon pays je l’entends
Me coudre au fil du temps
Un manteau
Beau comme l’espérance
Vue dans la transparence
De cette eau
Mon pays c’est avant
Lorsque j’étais vivant
Tout dormant
Sans une cicatrice
Au chaud de la matrice
De maman
Se tenait un vieillard
Un gamin
Tant il semblait friable
Friable et pitoyable
Si humain
La neige ayant fondu,
L’homme s’était perdu
Crève-cœur
Et disait comme on pleure
Des mots que l’on effleure
De son cœur
Mon pays c’est là-bas
Là-bas un peu plus bas
Ou plus haut
Pas celui des mallettes
Ni celui des galettes
De gruau
Pas celui des goulags
Ou bien des gangs et gags
Des burgers
Pas celui où l’on s’aime
Au moment où l’on sème
Des bunkers
Mon pays ce n’est pas
Où la vie prend trépas
Pour amant
Quand un grand personnage
Veut parler le carnage
Couramment
Ni où pour subsister
L’enfant doit récolter
La coca
Ces pays champs de mines
Au bout desquels culmine
Treblinka
Mon pays je le sais
Pour y avoir accès
Il me faut
Retrouver le grimoire
Qui a pris ma mémoire
En défaut
Avant que le destin
Ne me change en pantin
De chiffon
Lui qui traça ma voie
Vers ce lac de Savoie
Peu profond
Mon pays je l’entends
Me coudre au fil du temps
Un manteau
Beau comme l’espérance
Vue dans la transparence
De cette eau
Mon pays c’est avant
Lorsque j’étais vivant
Tout dormant
Sans une cicatrice
Au chaud de la matrice
De maman