Les paroles de la chanson
« Le train de sept heures »
Romain Didier
Un train sur ses boggies
Me ramène au logis
En courant sur les rails
A travers la grisaille
J’ai tout fait comme il faut
J’ai fini ma journée
Je n’ai pas fait défaut
J’ai payé ma tournée
Je rentre à petits pas
Par le train de sept heures
Qui m’amène au repas
D’un train de sénateur
Un moment de répit
Quand s’éloigne le quai
Et Mickey en képi
Poinçonne mon billet
Je vois bien que dehors
Tout semble un peu figé
Des oiseaux sans ressort
Font semblant de bouger
Des nuages mal peints
Survolent le décor
La forêt de sapins
N’est pas vraiment raccord
Je rentre à petits pas
Par le train de sept heures
Qui m’amène au repas
D’un train de sénateur
Le fin mot de la vie
Est resté bien caché
Les blés fous en épis
Finissent toujours fauchés
Je grignote le monde
A petites bouchées
Comme les moutons tondent
Et puis vont se coucher
Au milieu d’une faune
Me ressemblant peut-être
Je regarde mon clone
Assis, côté fenêtre
Je rentre à petits pas
Par le train de sept heures
Qui m’amène au repas
D’un train de sénateur
Le train auto-moteur
Commence à ralentir
La voix du haut-parleur
Me suggère de sortir
Me ramène au logis
En courant sur les rails
A travers la grisaille
J’ai tout fait comme il faut
J’ai fini ma journée
Je n’ai pas fait défaut
J’ai payé ma tournée
Je rentre à petits pas
Par le train de sept heures
Qui m’amène au repas
D’un train de sénateur
Un moment de répit
Quand s’éloigne le quai
Et Mickey en képi
Poinçonne mon billet
Je vois bien que dehors
Tout semble un peu figé
Des oiseaux sans ressort
Font semblant de bouger
Des nuages mal peints
Survolent le décor
La forêt de sapins
N’est pas vraiment raccord
Je rentre à petits pas
Par le train de sept heures
Qui m’amène au repas
D’un train de sénateur
Le fin mot de la vie
Est resté bien caché
Les blés fous en épis
Finissent toujours fauchés
Je grignote le monde
A petites bouchées
Comme les moutons tondent
Et puis vont se coucher
Au milieu d’une faune
Me ressemblant peut-être
Je regarde mon clone
Assis, côté fenêtre
Je rentre à petits pas
Par le train de sept heures
Qui m’amène au repas
D’un train de sénateur
Le train auto-moteur
Commence à ralentir
La voix du haut-parleur
Me suggère de sortir