Les paroles de la chanson
« Le train »
Jacques Douai
Le train
J’ai la hantise dans l’oreille
d’un train qui hurle vers la lune
sous un ciel étrange d’enclume
où résona mond’ en sommeil
J’ai le voyage à fleur de peau
dans mes rêves exubérants
et des fins jeunes des migrants
à disparaître sans manteaux
Profond bleu est prunelle orange
en ses lances des œillets jaunes
a comme face enfin d’aumône
de paysage des rechanges
Je suis étreint par des forêts
où vivent des oiseaux de feu
piquantes leur cris hue minent
la nuit poseé sur les vents blêmes
Ils chantent d’elle de leur exil
quand je vais rejoindre mes puits
des mondes sortent dans leurs fruits
ce m’entend mon sang à draisine
La bête mort en plein visage
c’est d’en point du d’outre-mer
bête à déchire des fonds d’hyène
se moque c’est dans d’équipage
J’ai la hantise dans mes veines
d’un train qui coule vers la lune
longues visages somnambules
que peuplent les yeux de chevesnes
Mais que le cœur du coq éclate
le vent du nord horreur liquide
pour un matin lourd de suicide
et le ciel éteint mes miracles
Alors c’est pas de sans retour
de mes campagnes désolés
par mes paupières décidées
un train qui tire à l’pis le jour
J’ai des vertiges grands ouverts
de train sur des chemins de lune
qui traverse du point des dunes
et s’évanouisse vers la mer
J’ai la hantise dans l’oreille
d’un train qui hurle vers la lune
sous un ciel étrange d’enclume
où résona mond’ en sommeil
J’ai le voyage à fleur de peau
dans mes rêves exubérants
et des fins jeunes des migrants
à disparaître sans manteaux
Profond bleu est prunelle orange
en ses lances des œillets jaunes
a comme face enfin d’aumône
de paysage des rechanges
Je suis étreint par des forêts
où vivent des oiseaux de feu
piquantes leur cris hue minent
la nuit poseé sur les vents blêmes
Ils chantent d’elle de leur exil
quand je vais rejoindre mes puits
des mondes sortent dans leurs fruits
ce m’entend mon sang à draisine
La bête mort en plein visage
c’est d’en point du d’outre-mer
bête à déchire des fonds d’hyène
se moque c’est dans d’équipage
J’ai la hantise dans mes veines
d’un train qui coule vers la lune
longues visages somnambules
que peuplent les yeux de chevesnes
Mais que le cœur du coq éclate
le vent du nord horreur liquide
pour un matin lourd de suicide
et le ciel éteint mes miracles
Alors c’est pas de sans retour
de mes campagnes désolés
par mes paupières décidées
un train qui tire à l’pis le jour
J’ai des vertiges grands ouverts
de train sur des chemins de lune
qui traverse du point des dunes
et s’évanouisse vers la mer