Les paroles de la chanson
« Le taureau et l'enfant »
Salvatore Adamo
Le sable est un grand lit de feu
Le soleil joue les picadors
L’enfant somnole bienheureux
Le taureau cueille un bouton d’or
Il est midi, l’arène est vide
Vide de gloire, vide de sang
Y a juste un p’tit taureau timide
Qui fait de l’ombre à un enfant
La foule crie, l’enfant est debout
Tout nu, tout seul devant la mort
Le taureau croule à ses genoux
C’est le plus grand des matadors
Au bout d’un rêve triomphant
Est né le prince des arènes,
Pour ne pas réveiller l’enfant
Le taureau retient son haleine
Cent fois l’enfant tue le taureau
Et le taureau aime l’enfant
Le taureau berce son bourreau
Les taureaux ne sont pas méfiants
La foule crie, l’enfant est debout
Tout nu, tout seul devant la mort
Le taureau croule à ses genoux
C’est le plus grand des matadors
Ivre de sang, la foule exulte
Si fort qu’elle réveille l’enfant
Son rêve meurt dans le tumulte
Comme un soleil dans le néant
Tout souriant, l’enfant se lève
Mon Dieu, mon Dieu, que c’était beau!
Mais le taureau devine son rêve
Y a-t-il des larmes de taureau?
Le soleil meurt, couleur de sang
Et sombre dans le ciel livide
Devant un p’tit taureau timide,
Un homme a tué un enfant.
Le soleil joue les picadors
L’enfant somnole bienheureux
Le taureau cueille un bouton d’or
Il est midi, l’arène est vide
Vide de gloire, vide de sang
Y a juste un p’tit taureau timide
Qui fait de l’ombre à un enfant
La foule crie, l’enfant est debout
Tout nu, tout seul devant la mort
Le taureau croule à ses genoux
C’est le plus grand des matadors
Au bout d’un rêve triomphant
Est né le prince des arènes,
Pour ne pas réveiller l’enfant
Le taureau retient son haleine
Cent fois l’enfant tue le taureau
Et le taureau aime l’enfant
Le taureau berce son bourreau
Les taureaux ne sont pas méfiants
La foule crie, l’enfant est debout
Tout nu, tout seul devant la mort
Le taureau croule à ses genoux
C’est le plus grand des matadors
Ivre de sang, la foule exulte
Si fort qu’elle réveille l’enfant
Son rêve meurt dans le tumulte
Comme un soleil dans le néant
Tout souriant, l’enfant se lève
Mon Dieu, mon Dieu, que c’était beau!
Mais le taureau devine son rêve
Y a-t-il des larmes de taureau?
Le soleil meurt, couleur de sang
Et sombre dans le ciel livide
Devant un p’tit taureau timide,
Un homme a tué un enfant.