Les paroles de la chanson
« Le tapis vert »
Adolphe Bérard
Son père est un vieux paysan
Mais lui, qui méprise la terre,
Est un monsieur, un étudiant
Qui fait son droit, futur notaire,
Travaille-t-il? Et à quoi bon?
L’amour le grise et l’ensorcelle
Il préfère au bois de Meudon
Rêver près de Margot la belle
Sur l’herbe au parfum de printemps
C’est si bon d’aimer à vingt ans
Tapis vert de mousse fleurie
Où le pied se laisse glisser
Tu nous pousses aux tendres folies
Quand sur toi on vient s’enlacer,
L’étudiant et Margot la blonde
Recherchaient les sous-bois déserts
Oubliant les tourments du monde
Ils s’aimaient sur le tapis vert
Ses parents n’envoient plus d’argent
Ayant appris la vie qu’il mène,
Pour vivre, il lui faut maintenant
Travailler toute la semaine
Dans une banque de Paris
Parmi les grands livres de caisse
Sur une table au vert tapis
Dans ses mains passent les richesses
Il entasse des billets bleus
Qu’il convoite de tous ses yeux
Ah! Ah!
Tapis vert aux teintes flétries
Tout couvert de billets jolis
Tu nous pousses aux pires folies
Tu nous grises et nous étourdis
Le rêveur perdait la boussole
Ses regards jetaient des éclairs
Il songeait à des choses folles
Fasciné par le tapis vert
Il a volé, oh presque rien,
Quelques billets, la belle affaire
Parbleu! Il les rendra demain
Puisque le jeu va le refaire
Au baccarat qui l’a tenté,
Le vertige de lui s’empare
Les poings crispés, l’œil dilaté
Il sent que sa raison s’égare
Sur le tapis couleur d’espoir
Il a jeté tout son avoir
Tapis vert, tapis d’infamie
Devant toi sombre le cerveau
Tu nous pousses aux douces folies
Tapis vert des louches tripots
Le voleur, la face blêmie,
Acharné dans un jeu d’enfer
Perdit tout, l’honneur et la vie
Et roula sur le tapis vert
Rien ne va plus.
Mais lui, qui méprise la terre,
Est un monsieur, un étudiant
Qui fait son droit, futur notaire,
Travaille-t-il? Et à quoi bon?
L’amour le grise et l’ensorcelle
Il préfère au bois de Meudon
Rêver près de Margot la belle
Sur l’herbe au parfum de printemps
C’est si bon d’aimer à vingt ans
Tapis vert de mousse fleurie
Où le pied se laisse glisser
Tu nous pousses aux tendres folies
Quand sur toi on vient s’enlacer,
L’étudiant et Margot la blonde
Recherchaient les sous-bois déserts
Oubliant les tourments du monde
Ils s’aimaient sur le tapis vert
Ses parents n’envoient plus d’argent
Ayant appris la vie qu’il mène,
Pour vivre, il lui faut maintenant
Travailler toute la semaine
Dans une banque de Paris
Parmi les grands livres de caisse
Sur une table au vert tapis
Dans ses mains passent les richesses
Il entasse des billets bleus
Qu’il convoite de tous ses yeux
Ah! Ah!
Tapis vert aux teintes flétries
Tout couvert de billets jolis
Tu nous pousses aux pires folies
Tu nous grises et nous étourdis
Le rêveur perdait la boussole
Ses regards jetaient des éclairs
Il songeait à des choses folles
Fasciné par le tapis vert
Il a volé, oh presque rien,
Quelques billets, la belle affaire
Parbleu! Il les rendra demain
Puisque le jeu va le refaire
Au baccarat qui l’a tenté,
Le vertige de lui s’empare
Les poings crispés, l’œil dilaté
Il sent que sa raison s’égare
Sur le tapis couleur d’espoir
Il a jeté tout son avoir
Tapis vert, tapis d’infamie
Devant toi sombre le cerveau
Tu nous pousses aux douces folies
Tapis vert des louches tripots
Le voleur, la face blêmie,
Acharné dans un jeu d’enfer
Perdit tout, l’honneur et la vie
Et roula sur le tapis vert
Rien ne va plus.