Les paroles de la chanson
« Le tango stupéfiant »
Anaïs
Après trois semaines entières
D’un bonheur que rien n’altérait
Mon amant dont j’étais si fière
Un triste matin me plaquait
Pour calmer mon âme chagrine
Je résolus en un sursaut
De me piquer à la morphine
Ou de priser de la coco
Mais ça coûte cher tous ces machins
Alors pour fuir mon noir destin
J’ai fumé de l’eucalyptus
Et je m’en vais à la dérive
Fumant comme une locomotive
Avec aux lèvres un rictus
J’ai fumé de l’eucalyptus
Dès lors mon âme torturée
Ne connu plus que d’affreux jours
La rue du désir fut barrée
Par les gravats de notre amour
J’aurais pu d’une main câline
Couper le traître en petits morceaux
Le recoller à la sécotine
Pour le redécouper aussitôt
Mais je l’aimais tant l’animal
Alors pour pas lui faire de mal
J’ai sniffé d’la naphtaline
Les cheveux hagards, l’oeil hérissé
Je me suis mise à me fourrer
Des boules entières dans les narines
J’ai sniffé d’la naphtaline
Qu’ai-je fait là, Jésus Marie
C’est stupéfiant comme résultat
Au lieu de m’alléger la vie
Je me suis alourdie l’estomac
J’ai dû prendre du charbon Belloc
Ca m’a fait la langue toute noire
Que faire alors j’ai pauvre loque,
Essayé un autre exutoire
Car le pire c’est que j’ai pris le pli
Et c’est tant pis quand le pli est pris
Je me pique à l’eau de Javel
Pour oublier celui que j’aime
Je prend la seringue
Et j’en bois même
Alors il me pousse des ailes
Je me pique à l’eau de Javel (x2)
D’un bonheur que rien n’altérait
Mon amant dont j’étais si fière
Un triste matin me plaquait
Pour calmer mon âme chagrine
Je résolus en un sursaut
De me piquer à la morphine
Ou de priser de la coco
Mais ça coûte cher tous ces machins
Alors pour fuir mon noir destin
J’ai fumé de l’eucalyptus
Et je m’en vais à la dérive
Fumant comme une locomotive
Avec aux lèvres un rictus
J’ai fumé de l’eucalyptus
Dès lors mon âme torturée
Ne connu plus que d’affreux jours
La rue du désir fut barrée
Par les gravats de notre amour
J’aurais pu d’une main câline
Couper le traître en petits morceaux
Le recoller à la sécotine
Pour le redécouper aussitôt
Mais je l’aimais tant l’animal
Alors pour pas lui faire de mal
J’ai sniffé d’la naphtaline
Les cheveux hagards, l’oeil hérissé
Je me suis mise à me fourrer
Des boules entières dans les narines
J’ai sniffé d’la naphtaline
Qu’ai-je fait là, Jésus Marie
C’est stupéfiant comme résultat
Au lieu de m’alléger la vie
Je me suis alourdie l’estomac
J’ai dû prendre du charbon Belloc
Ca m’a fait la langue toute noire
Que faire alors j’ai pauvre loque,
Essayé un autre exutoire
Car le pire c’est que j’ai pris le pli
Et c’est tant pis quand le pli est pris
Je me pique à l’eau de Javel
Pour oublier celui que j’aime
Je prend la seringue
Et j’en bois même
Alors il me pousse des ailes
Je me pique à l’eau de Javel (x2)