Les paroles de la chanson
« Le saule »
Tryo
Déchiré par le vent, usé par le temps
Tu es déjà passé devant, un vieux merle vit dedans
Abimé par les enfants, délaissé par les parents
Encerclé de bâtiments, arrosé de temps en temps
Il meurt, n’exprime pas sa douleur
Entre le froid et la chaleur l’échap’ment des moteurs
Il crève, puise dans sa sève, pour que ses branches s’élèvent
Avant que le temps ne les achève
Taillé par les couteaux, dépouillé de sa peau
Mi-arbre, mi-copeau de vingt mètres de haut
Nourri de pluies acides, lavé à l’insecticide
Au milieu du grand vide, sa vie on la décide
Il meurt, n’exprime pas sa douleur
Entre le froid et la chaleur l’échap’ment des moteurs
Il crève, puise dans sa sève, pour que ses branches s’élèvent
Avant que le temps ne les achève
Abrité sous les feuilles, voisin d’un écureil
Le vieux merle se recueille sur sa maison et son deuil
Comment vont vivre ses enfants?
Qui les abritera du vent?
Que peut-il faire maintenant pour celui qui en ce moment
Meurt, n’exprime pas sa douleur?
Entre le froid et la chaleur l’échap’ment des moteurs
Il crève, puise dans sa sève, pour que ses branches s’élèvent
Avant que le temps ne les achève
Tu es déjà passé devant, un vieux merle vit dedans
Abimé par les enfants, délaissé par les parents
Encerclé de bâtiments, arrosé de temps en temps
Il meurt, n’exprime pas sa douleur
Entre le froid et la chaleur l’échap’ment des moteurs
Il crève, puise dans sa sève, pour que ses branches s’élèvent
Avant que le temps ne les achève
Taillé par les couteaux, dépouillé de sa peau
Mi-arbre, mi-copeau de vingt mètres de haut
Nourri de pluies acides, lavé à l’insecticide
Au milieu du grand vide, sa vie on la décide
Il meurt, n’exprime pas sa douleur
Entre le froid et la chaleur l’échap’ment des moteurs
Il crève, puise dans sa sève, pour que ses branches s’élèvent
Avant que le temps ne les achève
Abrité sous les feuilles, voisin d’un écureil
Le vieux merle se recueille sur sa maison et son deuil
Comment vont vivre ses enfants?
Qui les abritera du vent?
Que peut-il faire maintenant pour celui qui en ce moment
Meurt, n’exprime pas sa douleur?
Entre le froid et la chaleur l’échap’ment des moteurs
Il crève, puise dans sa sève, pour que ses branches s’élèvent
Avant que le temps ne les achève