Les paroles de la chanson
« Le satellite »
Paul Louka
{Parlé:}
Le jardin est couvert de brume. Il ne fait pas chaud. Ces brouillards de province sont si laiteux. Oui, je sais, je rentre tard, enfin, quand je dis tard, je devrais dire tôt: il est six heures du matin.
Tu es fatiguée? Toi, tu as mal dormi. Du café? Oui, je veux bien. Tu sais qui j’ai revu? Alfred, celui qu’on appelait "le Comte". Tu te souviens? Il est marié, il a quatre ou cinq gosses, je crois. On a parlé, parlé...de tout, de rien. Enfin...de toi.
Oh, toute une bande, avec Pierre, Paul, Gégé, Coco. Et Fernand qui commençait à tanguer. Complètement givré, Fernand. Et puis Willy qui devrait suivre un régime. Il a une bedaine, dis donc, comme un ballon de rugby. Guillaume? Il n’a rien dit. Il était crevé.
Tiens, d’ici, je vois la fenêtre du garage. Il y manque un carreau. Je sais, faudra que je le remplace.
Oh, merde! Hier, j’ai oublié de rentrer la tondeuse. Avec ce brouillard, elle risque de rouiller. L’herbe recommence à pousser.
Tu as vu les fleurs et les arbres? Décorés de bourgeons, ils vivent, ils revivent. C’est beau un arbre.
Tu vois, je suis persuadé qu’après avoir fait un arbre, le bon Dieu, il était content. Les arbres, ils respirent, ils parlent. Regarde-les.
{Chanté:}
Les arbres du jardin
Ont d’étranges couleurs,
On dirait des indiens
Vêtus de mille fleurs
{Refrain:}
Je t’aime trop,
A force de tourner autour de toi,
Je perds ma gravité.
Je t’aime trop,
Je suis ton satellite
Mais quand tu n’es pas auprès de moi,
Je suis comme la lune,
Comme le chat sans la souris,
Comme le chat sans la souris.
Les elfes du quartier
Ont d’étranges façons,
Le cœur devient sorcier
Au fil de leurs chansons
{au Refrain}
Le jardin est couvert de brume. Il ne fait pas chaud. Ces brouillards de province sont si laiteux. Oui, je sais, je rentre tard, enfin, quand je dis tard, je devrais dire tôt: il est six heures du matin.
Tu es fatiguée? Toi, tu as mal dormi. Du café? Oui, je veux bien. Tu sais qui j’ai revu? Alfred, celui qu’on appelait "le Comte". Tu te souviens? Il est marié, il a quatre ou cinq gosses, je crois. On a parlé, parlé...de tout, de rien. Enfin...de toi.
Oh, toute une bande, avec Pierre, Paul, Gégé, Coco. Et Fernand qui commençait à tanguer. Complètement givré, Fernand. Et puis Willy qui devrait suivre un régime. Il a une bedaine, dis donc, comme un ballon de rugby. Guillaume? Il n’a rien dit. Il était crevé.
Tiens, d’ici, je vois la fenêtre du garage. Il y manque un carreau. Je sais, faudra que je le remplace.
Oh, merde! Hier, j’ai oublié de rentrer la tondeuse. Avec ce brouillard, elle risque de rouiller. L’herbe recommence à pousser.
Tu as vu les fleurs et les arbres? Décorés de bourgeons, ils vivent, ils revivent. C’est beau un arbre.
Tu vois, je suis persuadé qu’après avoir fait un arbre, le bon Dieu, il était content. Les arbres, ils respirent, ils parlent. Regarde-les.
{Chanté:}
Les arbres du jardin
Ont d’étranges couleurs,
On dirait des indiens
Vêtus de mille fleurs
{Refrain:}
Je t’aime trop,
A force de tourner autour de toi,
Je perds ma gravité.
Je t’aime trop,
Je suis ton satellite
Mais quand tu n’es pas auprès de moi,
Je suis comme la lune,
Comme le chat sans la souris,
Comme le chat sans la souris.
Les elfes du quartier
Ont d’étranges façons,
Le cœur devient sorcier
Au fil de leurs chansons
{au Refrain}