Les paroles de la chanson
« Le roi du café tabac »
Serge Lama
L’escalier craque d’autant plus quand il a bu
L’immeuble est de la dernière guerre, il a vécu
Son lit grince et sa table branle
Tout est de travers dans sa chambre
Mais c’est sa chambre et c’est sa vie.
C’est le roi du café tabac le roi du café des touristes
Tous les soirs, vous le verrez là à vingt heures quarante précises.
Sa table est toujours réservée tout contre la machine à disques
Tous les soirs jusqu’au dernier métro il attend puis il rentre
Avenue Secrétant.
Ses copains sont tous des tordus, des mal foutus
Ils ont la gueule patibulairendes des chiens perdus
Pour l’amour, tous, ils se partagent
Une beauté qui a passé l’âge
Mais c’est la leur et c’est leur vie.
C’est le roi du café tabac le roi du café des touristes
Tous les soirs, vous le verrez là à vingt heures quarante précises.
Il a l’air toujours réservé tels que les anciens ministres
Tous les soirs, jusqu’au dernier métro il attend, puis il rentre
Avenue Secrétant.
Chaque jour le voûte un peu plus, il perd la vue
Son coeur s’essouffle et ses poumons n’en peuvent plus
Un soir sous une porte cochère
Il tombera la tête en arrière
Ce sera sa mort, c’était sa vie.
C’est le roi du café tabac le roi du café des touristes
Tous les soirs, vous le verrez là à vingt heures quarante précises.
Sa place est déjà réservée au cimetière des pierrots tristes
Tous les soirs, il est là par n’importe quel temps
Il est là, toujours seul, qui attend
Un soir, on le ramènera les pieds devant dans sa chambre
Avenue Secrétant.
L’immeuble est de la dernière guerre, il a vécu
Son lit grince et sa table branle
Tout est de travers dans sa chambre
Mais c’est sa chambre et c’est sa vie.
C’est le roi du café tabac le roi du café des touristes
Tous les soirs, vous le verrez là à vingt heures quarante précises.
Sa table est toujours réservée tout contre la machine à disques
Tous les soirs jusqu’au dernier métro il attend puis il rentre
Avenue Secrétant.
Ses copains sont tous des tordus, des mal foutus
Ils ont la gueule patibulairendes des chiens perdus
Pour l’amour, tous, ils se partagent
Une beauté qui a passé l’âge
Mais c’est la leur et c’est leur vie.
C’est le roi du café tabac le roi du café des touristes
Tous les soirs, vous le verrez là à vingt heures quarante précises.
Il a l’air toujours réservé tels que les anciens ministres
Tous les soirs, jusqu’au dernier métro il attend, puis il rentre
Avenue Secrétant.
Chaque jour le voûte un peu plus, il perd la vue
Son coeur s’essouffle et ses poumons n’en peuvent plus
Un soir sous une porte cochère
Il tombera la tête en arrière
Ce sera sa mort, c’était sa vie.
C’est le roi du café tabac le roi du café des touristes
Tous les soirs, vous le verrez là à vingt heures quarante précises.
Sa place est déjà réservée au cimetière des pierrots tristes
Tous les soirs, il est là par n’importe quel temps
Il est là, toujours seul, qui attend
Un soir, on le ramènera les pieds devant dans sa chambre
Avenue Secrétant.