Les paroles de la chanson
« Le rocher de biarritz »
Claude Nougaro
En face de l’hôtel Miramar, à Biarritz
Se dresse un grand rocher troué par l’eau de mer
Des oiseaux y descendent, cérémonieux et fiers
Et hautains comme la clientèle du Ritz
Il a la beauté délabrée des vieux palaces
Mais lui, les cinq étoiles, il en a plein ses nuits
L’océan tout entier lui cire les godasses
L’orchestre de la mer s’accorde contre lui
Il gerbe de partout des mousses de champagne
Du "Mouette et Chandon", ça donne de l’humour
Et les nuits de folies, quand l’ivresse le gagne,
Il aime le tournis de ses portes-tambour
Mais là-haut, bien crochée, la gentry des rapaces
La jet-set emplumée sobrement tient le choc
Et quand l’aube est levée, je vois de ma terrasse
Debout sur le rocher les oiseaux de Hitchcock
J’aimerais l’habiter en vieux marin de l’âme
Dormir sur des oiseaux, vous parlez d’un plumard
Les larmes de ma vie balayées par les lames
Et ma tête de mort pour dernier étendard
Se dresse un grand rocher troué par l’eau de mer
Des oiseaux y descendent, cérémonieux et fiers
Et hautains comme la clientèle du Ritz
Il a la beauté délabrée des vieux palaces
Mais lui, les cinq étoiles, il en a plein ses nuits
L’océan tout entier lui cire les godasses
L’orchestre de la mer s’accorde contre lui
Il gerbe de partout des mousses de champagne
Du "Mouette et Chandon", ça donne de l’humour
Et les nuits de folies, quand l’ivresse le gagne,
Il aime le tournis de ses portes-tambour
Mais là-haut, bien crochée, la gentry des rapaces
La jet-set emplumée sobrement tient le choc
Et quand l’aube est levée, je vois de ma terrasse
Debout sur le rocher les oiseaux de Hitchcock
J’aimerais l’habiter en vieux marin de l’âme
Dormir sur des oiseaux, vous parlez d’un plumard
Les larmes de ma vie balayées par les lames
Et ma tête de mort pour dernier étendard