Les paroles de la chanson
« Le restaurant vide »
Serge Lama
Dans un restaurant vide où les mouches se taisent,
J’aime entendre l’écho des phrases refroidies.
Cette conversation muette qu’ont les chaises
En groupe, sous le lustre éteint l’après-midi.
Déjà fanées les fleurs deviennent funéraires
Et la tapisserie est un ciel sans saveur,
L’ensemble a comme un goût de mort et de mystère
Quand le faux jour d’hiver délave les couleurs.
Les vitres n’ont d’éclat que ce que le tissu
Des rideaux laisse filtrer peut-être.
Laisse tomber l’été, baîller une fenêtre.
Et l’horloge tranquille a un air au-dessus,
Elle règne sur ce silence qui converse
Et que trouve parfois au-dehors une averse,
Sur les porte-manteaux dorment les pardessus.
Dans un restaurant vide où les mouches se taisent,
J’aime entendre l’écho des phrases refroidies.
Cette conversation muette qu’ont les chaises
En groupe, sous le lustre éteint l’après-midi.
J’aime entendre l’écho des phrases refroidies.
Cette conversation muette qu’ont les chaises
En groupe, sous le lustre éteint l’après-midi.
Déjà fanées les fleurs deviennent funéraires
Et la tapisserie est un ciel sans saveur,
L’ensemble a comme un goût de mort et de mystère
Quand le faux jour d’hiver délave les couleurs.
Les vitres n’ont d’éclat que ce que le tissu
Des rideaux laisse filtrer peut-être.
Laisse tomber l’été, baîller une fenêtre.
Et l’horloge tranquille a un air au-dessus,
Elle règne sur ce silence qui converse
Et que trouve parfois au-dehors une averse,
Sur les porte-manteaux dorment les pardessus.
Dans un restaurant vide où les mouches se taisent,
J’aime entendre l’écho des phrases refroidies.
Cette conversation muette qu’ont les chaises
En groupe, sous le lustre éteint l’après-midi.