Les paroles de la chanson
« Le prof »
Serge Reggiani
A huit heures pile, il entrait dans la classe
Comme d’autres montent à l’échafaud
Sous les fous rires les cris et les grimaces
Le prof essuyait le tableau
Dans une odeur de cigarette blonde,
Il essayait mais vainement,
De démontrer que notre est ronde
Aux trois lèche-culs du premier rang
Sa vie n’était qu’une longue défaite
Mais, cramponné à son bureau
Il nous parlait sous une pluie de fléchettes
De la bataille de Waterloo...
Les autres profs, ils étaient plutôt vaches,
Ils nous piquaient nos mercredis
Il fallait bien que jeunesse se passe
Alors, on l’a passée sur lui
Qu’est ce qu’il a pris comme avions sur la tête
D’accord Blériot, ça volait bas
Excusez-moi, mais j’avais l’âge bête
Et je l’ai encore quelquefois
On se foutait comme de l’an quarante
De ses ancêtres les Gaulois
C’était à qui serait le roi des cancres
Et moi, j’étais souvent le roi
Un beau matin, j’ai dû rendre mes billes
Après un dernier pied de nez
Je suis parti voir la gueule de la vie...
Il n’en avait jamais parlé.
Comme d’autres montent à l’échafaud
Sous les fous rires les cris et les grimaces
Le prof essuyait le tableau
Dans une odeur de cigarette blonde,
Il essayait mais vainement,
De démontrer que notre est ronde
Aux trois lèche-culs du premier rang
Sa vie n’était qu’une longue défaite
Mais, cramponné à son bureau
Il nous parlait sous une pluie de fléchettes
De la bataille de Waterloo...
Les autres profs, ils étaient plutôt vaches,
Ils nous piquaient nos mercredis
Il fallait bien que jeunesse se passe
Alors, on l’a passée sur lui
Qu’est ce qu’il a pris comme avions sur la tête
D’accord Blériot, ça volait bas
Excusez-moi, mais j’avais l’âge bête
Et je l’ai encore quelquefois
On se foutait comme de l’an quarante
De ses ancêtres les Gaulois
C’était à qui serait le roi des cancres
Et moi, j’étais souvent le roi
Un beau matin, j’ai dû rendre mes billes
Après un dernier pied de nez
Je suis parti voir la gueule de la vie...
Il n’en avait jamais parlé.