Les paroles de la chanson
« Le présent têtu »
Louis Capart
J’ai le temps de tout voir, le temps de tout aimer
J’ai le temps de regarder passer les années
Comme un bel oiseau blanc qui plane sur l’instant
Les ailes déployées ma vie peut s’arrêter
Je veux rêver comme tous les adolescents
Qui se sont endormis depuis longtemps
Sur d’immenses projets, de fabuleux secrets
Et qui ne s’éveilleront plus jamais.
J’ai le temps d’oublier ce qui nous vient après
Les jours et les années qui passent sans arrêt
Comme de longs rubans déroulés dans le vent
Volent en frissonnant
Je peux croire à la vie quand elle est infinie
La vieillesse et l’hiver sont toujours à midi
Le soir ne descend plus sur un jour continu
Le présent est têtu.
Il nous laisse le temps de tout recommencer
Revivre les saisons qu’on avait tant aimées
L’âge n’a pas ancré le désir à vingt ans
Mais un beau paysage au défilé du temps
Chaque jour qui s’en va s’efface pour demain
Rien ne le détourne de son chemin
Chaque matin nous vient dévoiler des secrets
Qui m’étonnent mais ne m’ennuient jamais.
D’un souffle de nos vies naissent tant de projets
Qu’à l’instant qui s’enfuit nous laissons nos regrets
Les amours sans issue les élans retenus
Et les malentendus
Qu’il me reste un seul jour à vivre sans retour
Et je repartirai comme un enfant distrait
Sur le pont suspendu des secondes perdues
Le présent est têtu.
J’ai le temps de tout voir, le temps de tout aimer
J’ai le temps de regarder passer les années
J’ai toujours eu seize ans, depuis que je suis grand
Le soleil de ma vie est toujours à midi
Je veux cacher longtemps l’image du couchant
Et me réveiller dans le lit du temps
Sur d’immenses projets, de fabuleux secrets
Et je ne m’endormirai plus jamais.(ter)
J’ai le temps de regarder passer les années
Comme un bel oiseau blanc qui plane sur l’instant
Les ailes déployées ma vie peut s’arrêter
Je veux rêver comme tous les adolescents
Qui se sont endormis depuis longtemps
Sur d’immenses projets, de fabuleux secrets
Et qui ne s’éveilleront plus jamais.
J’ai le temps d’oublier ce qui nous vient après
Les jours et les années qui passent sans arrêt
Comme de longs rubans déroulés dans le vent
Volent en frissonnant
Je peux croire à la vie quand elle est infinie
La vieillesse et l’hiver sont toujours à midi
Le soir ne descend plus sur un jour continu
Le présent est têtu.
Il nous laisse le temps de tout recommencer
Revivre les saisons qu’on avait tant aimées
L’âge n’a pas ancré le désir à vingt ans
Mais un beau paysage au défilé du temps
Chaque jour qui s’en va s’efface pour demain
Rien ne le détourne de son chemin
Chaque matin nous vient dévoiler des secrets
Qui m’étonnent mais ne m’ennuient jamais.
D’un souffle de nos vies naissent tant de projets
Qu’à l’instant qui s’enfuit nous laissons nos regrets
Les amours sans issue les élans retenus
Et les malentendus
Qu’il me reste un seul jour à vivre sans retour
Et je repartirai comme un enfant distrait
Sur le pont suspendu des secondes perdues
Le présent est têtu.
J’ai le temps de tout voir, le temps de tout aimer
J’ai le temps de regarder passer les années
J’ai toujours eu seize ans, depuis que je suis grand
Le soleil de ma vie est toujours à midi
Je veux cacher longtemps l’image du couchant
Et me réveiller dans le lit du temps
Sur d’immenses projets, de fabuleux secrets
Et je ne m’endormirai plus jamais.(ter)