Les paroles de la chanson
« Le pouceux »
Les Cowboys Fringants
Accoté avec une gaspésienne
J’vivais là d’puis un an et d’mie
Passant mes soirées d’ins tavernes
À boire avec l’argent d’l’épicerie
Un jour elle en a eu sa claque
A’mis mon linge dans des sacs verts
A’dit prends tes cliques pis tes claques
Pis sacre-moi ton camp mon joual vert
Fa’qu’j’me suis r’trouvé su’l’boulvard
Avec mes sacs comme un clochard
À moins quarante en d’ssous d’zéro
La Gaspésie c’est pas ben chaud
Passé la nuit à St-Ulric
Dans un guichet automatique
Ça fait qu’j’ai embarqué su’l’pouce
Avec un bonhomme de Cap-Chat
Qu’y avait une vieille Nissan Sentra
Avec des sièges en styro-mousse
Le bonhomme était pas jasant
Ah sti qu’le trajet était dull
Y m’dit c’t’icitte que tu descends
En arrivant à Trois-Pistoles
J’me su r’trouvé sur l’accotement
Perdu en plein Bas St-Laurent
À moins quarante en d’sous d’zéro
J’te jure qu’ç’pas chaud pour les guerlots
J’m’ennuie d’mes chums d’la taverne
Et pis d’ma belle grosse gaspésienne...
Fa’qu’ chu monté dans un Trans-Am
Avec un pouilleux d’Trois-Rivières
Qui avait la photo d’une belle femme
Accrochée après son miroir
Y’m’a dit qui s’appelait Réal
Qu’y aimait ben l’vieux heavy-metal
Y’avait un T-Shirt d’Alice Cooper
A’ec un coat de cuir à zippers
On a jasé toute la journée
Y m’a invité dans un party
J’me su’r’trouvé à Trois-Rivières Ouest
Au beau milieu d’une partie d’fesse
A’ec une femme du Cap-d’la Madelaine
Qui d’vait ben être dans quarantaine...
{Parlé}
Fa qu’le lendemain on est embarqué dans sa
Camionnette, on a pris le pont Laviolette
J’ai fouillé un peu dans sa sacoche
Pour trouver ses cartes de crédit
J’ai ben vu qu’a s’appelait Gina Pinard
Jasé un peu avec la fille
Décidé d’y conter ma vie
Je suis sans famille
Et je m’appelle Rémi
A’ m’a dompé à Yamaska
Si vous passez dans c’te boute là...
Embarquez-moé!
J’vivais là d’puis un an et d’mie
Passant mes soirées d’ins tavernes
À boire avec l’argent d’l’épicerie
Un jour elle en a eu sa claque
A’mis mon linge dans des sacs verts
A’dit prends tes cliques pis tes claques
Pis sacre-moi ton camp mon joual vert
Fa’qu’j’me suis r’trouvé su’l’boulvard
Avec mes sacs comme un clochard
À moins quarante en d’ssous d’zéro
La Gaspésie c’est pas ben chaud
Passé la nuit à St-Ulric
Dans un guichet automatique
Ça fait qu’j’ai embarqué su’l’pouce
Avec un bonhomme de Cap-Chat
Qu’y avait une vieille Nissan Sentra
Avec des sièges en styro-mousse
Le bonhomme était pas jasant
Ah sti qu’le trajet était dull
Y m’dit c’t’icitte que tu descends
En arrivant à Trois-Pistoles
J’me su r’trouvé sur l’accotement
Perdu en plein Bas St-Laurent
À moins quarante en d’sous d’zéro
J’te jure qu’ç’pas chaud pour les guerlots
J’m’ennuie d’mes chums d’la taverne
Et pis d’ma belle grosse gaspésienne...
Fa’qu’ chu monté dans un Trans-Am
Avec un pouilleux d’Trois-Rivières
Qui avait la photo d’une belle femme
Accrochée après son miroir
Y’m’a dit qui s’appelait Réal
Qu’y aimait ben l’vieux heavy-metal
Y’avait un T-Shirt d’Alice Cooper
A’ec un coat de cuir à zippers
On a jasé toute la journée
Y m’a invité dans un party
J’me su’r’trouvé à Trois-Rivières Ouest
Au beau milieu d’une partie d’fesse
A’ec une femme du Cap-d’la Madelaine
Qui d’vait ben être dans quarantaine...
{Parlé}
Fa qu’le lendemain on est embarqué dans sa
Camionnette, on a pris le pont Laviolette
J’ai fouillé un peu dans sa sacoche
Pour trouver ses cartes de crédit
J’ai ben vu qu’a s’appelait Gina Pinard
Jasé un peu avec la fille
Décidé d’y conter ma vie
Je suis sans famille
Et je m’appelle Rémi
A’ m’a dompé à Yamaska
Si vous passez dans c’te boute là...
Embarquez-moé!