Les paroles de la chanson
« Le petit sapin »
Anne Sylvestre - Fabulettes
{Refrain:}
C’était un petit sapin, pique, pique, pique,
c’était un petit sapin, pique, pique bien.
Il vivait dans la forêt entouré de grands arbres,
qui sans arrêt se moquaient et le trouvaient bien laid.
Quand parfois il soupirait, ils avaient cœurs de marbre,
les grands arbres s’agitaient et leurs branches riaient.
{au Refrain}
Quand un jour il demanda qu’enfin on lui explique
la raison de ses tracas, il entendit cela:
Nous prenons feuilles au printemps, toi, tu es plein de piques;
puisque tu es différent, tu dois être méchant.
{au Refrain}
Mais quand l’automne s’en vint, que les feuilles jaunirent,
ils essayèrent en vain de rester souveraine.
On vit le petit sapin tranquille et sans rien dire
se dresser près du chemin plus vert chaque matin.
{au Refrain}
Sous la neige, au nouvel an, on le trouva superbe,
et s’il en fut bien content, ne changea point pourtant,
et quand vint le mois de mai, son ombre était sur l’herbe
pas plus grande, mais jamais de lui on ne riait.
{au Refrain}
Si l’histoire finit bien, c’est qu’à propos de feuilles
on peut encore, c’est certain, accepter son voisin.
On pourrait aussi l’aimer, à condition qu’on veuille
penser qu’on est tous plantés dans la même forêt...
{au Refrain}
comme le petit sapin, pique, pique, pique,
comme le petit sapin, pique, pique bien.
C’était un petit sapin, pique, pique, pique,
c’était un petit sapin, pique, pique bien.
Il vivait dans la forêt entouré de grands arbres,
qui sans arrêt se moquaient et le trouvaient bien laid.
Quand parfois il soupirait, ils avaient cœurs de marbre,
les grands arbres s’agitaient et leurs branches riaient.
{au Refrain}
Quand un jour il demanda qu’enfin on lui explique
la raison de ses tracas, il entendit cela:
Nous prenons feuilles au printemps, toi, tu es plein de piques;
puisque tu es différent, tu dois être méchant.
{au Refrain}
Mais quand l’automne s’en vint, que les feuilles jaunirent,
ils essayèrent en vain de rester souveraine.
On vit le petit sapin tranquille et sans rien dire
se dresser près du chemin plus vert chaque matin.
{au Refrain}
Sous la neige, au nouvel an, on le trouva superbe,
et s’il en fut bien content, ne changea point pourtant,
et quand vint le mois de mai, son ombre était sur l’herbe
pas plus grande, mais jamais de lui on ne riait.
{au Refrain}
Si l’histoire finit bien, c’est qu’à propos de feuilles
on peut encore, c’est certain, accepter son voisin.
On pourrait aussi l’aimer, à condition qu’on veuille
penser qu’on est tous plantés dans la même forêt...
{au Refrain}
comme le petit sapin, pique, pique, pique,
comme le petit sapin, pique, pique bien.