Les paroles de la chanson
« Le parcours du guitareux »
Serge Utgé-Royo
Il arrive avec sa guitare et son petit verre à la main
Il pose à terre celui-ci et puis son pied sur la chaise
Il y a ce moment bizarre... Les gens parlent à leur voisins
Et coule un vide de mépris qui fout le chanteur mal à l’aise
Il attend parfois un instant, en regardant ces étrangers
Qui font comme s’il n’était pas là, avant de lancer sa chanson
Les premiers mots sont transparents, personne ne les a écoutés
Il est crispé, il n’est plus là... et s’accumulent les frissons
Tu te fous de sa musique
Tu t’en fous du guitareux
Tu t’amuses, héroïque,
A casser son petit jeu
Comme une putain musicale qui dit des mots doux aux clients
Il balance ses idées noires ou grises, selon la saison
Et vibrent les cordes vocales qui font passer le sentiment
Et colorent la moindre histoire pour fabriquer une chanson
Alors, peu à peu, le silence vient s’ajouter à la portée
Tout doucement, passent les notes et quelques mots s’en vont rester
Et bientôt des têtes se penchent, des murmures sont échangés
Une femme puis deux chuchotent, trois hommes semblent approuver
Tu reconnais ta musique
Tu l’entends, le guitareux
Tu reconnais ta supplique
Vous avez les mêmes yeux
Et tout à coup, ils se ressemblent, ressentent les mêmes douleurs
Ils chantent la même musique, parlent avec les mêmes mots
Ils rient enfin, pleurent ensemble... Leurs vies ont les mêmes couleurs
Et c’est la voix du guitariste qui vous éclate dans la peau
Pour finir, il prend sa guitare et fait un geste de la main
"On s’est compris, on s’est tout dit; je vous remercie, je m’en vais"
Il y a ce moment bizarre... Les gens parlent à leurs voisins
La voix, maintenant, est partie; il reste parfois des regrets
Souviens-toi de la musique
N’oublie pas le guitareux
Dont la chanson t’intoxique
Et qui te ressemble un peu
Il pose à terre celui-ci et puis son pied sur la chaise
Il y a ce moment bizarre... Les gens parlent à leur voisins
Et coule un vide de mépris qui fout le chanteur mal à l’aise
Il attend parfois un instant, en regardant ces étrangers
Qui font comme s’il n’était pas là, avant de lancer sa chanson
Les premiers mots sont transparents, personne ne les a écoutés
Il est crispé, il n’est plus là... et s’accumulent les frissons
Tu te fous de sa musique
Tu t’en fous du guitareux
Tu t’amuses, héroïque,
A casser son petit jeu
Comme une putain musicale qui dit des mots doux aux clients
Il balance ses idées noires ou grises, selon la saison
Et vibrent les cordes vocales qui font passer le sentiment
Et colorent la moindre histoire pour fabriquer une chanson
Alors, peu à peu, le silence vient s’ajouter à la portée
Tout doucement, passent les notes et quelques mots s’en vont rester
Et bientôt des têtes se penchent, des murmures sont échangés
Une femme puis deux chuchotent, trois hommes semblent approuver
Tu reconnais ta musique
Tu l’entends, le guitareux
Tu reconnais ta supplique
Vous avez les mêmes yeux
Et tout à coup, ils se ressemblent, ressentent les mêmes douleurs
Ils chantent la même musique, parlent avec les mêmes mots
Ils rient enfin, pleurent ensemble... Leurs vies ont les mêmes couleurs
Et c’est la voix du guitariste qui vous éclate dans la peau
Pour finir, il prend sa guitare et fait un geste de la main
"On s’est compris, on s’est tout dit; je vous remercie, je m’en vais"
Il y a ce moment bizarre... Les gens parlent à leurs voisins
La voix, maintenant, est partie; il reste parfois des regrets
Souviens-toi de la musique
N’oublie pas le guitareux
Dont la chanson t’intoxique
Et qui te ressemble un peu
