Les paroles de la chanson
« Le p'tit bal du samedi soir »
Georges Guétary
Dans le vieux faubourg,
tout chargé d’amour
près du pont de La Vilette,
un soir je flanait,
un refrain trainait,
un air de valse-musette.
Comme un vieux copain,
me prenant la main,
Il m’a dit : " viens! "
Pourquoi le cacher?
Ma foi j’ai marché
et j’ai trouvé...
Le p’tit bal du sam’di soir
où le cœur plein d’espoir,
dansent les midinettes.
Pas de frais pour la toilette,
pour ça vous avez l’bonsoir.
Mais du bonheur plein les yeux
de tous les amoureux
ça m’a touché c’est bête,
je suis entré dans la fête
l’air digne et le cœur joyeux.
D’ailleurs il ne manquait rien,
y avait tout c’qui convient
des moules et du vin rouge.
Au troisième flacon ça bouge,
Au quatrième on est bien...
Alors il vaut mieux s’asseoir,
le patron vient vous voir
et vous dis " c’est la mienne "
et c’est comme ça toutes les semaines.
Au p’tit bal du sam’di soir.
Vous l’avez d’viné,
j’y suis retourné,
maint’nant je connais tout l’monde.
Victor et Titi,
Fernand le tout p’tit
Nenesse et Mimi la blonde.
D’ailleurs de beaux yeux,
y’en a tant qu’on veut,
Y vont par deux.
Et v’la qu’dans les coins,
on est aussi bien
qu’au " Tabarin ".
Au p’tit bal du sam’di soir
où le cœur plein d’espoir,
dansent les midinettes.
Pas de frais pour la toilette,
pour ça vous avez l’bonsoir.
Mais du bonheur des aveux
car tous les amoureux
se montent un peu la tête.
Quand l’accordéon s’arrête,
ils vont s’asseoir deux par deux.
De temps en temps un garçon,
pousse une petite chanson,
ça fait rêver les filles.
Dans l’noir y a des yeux qui brillent
on croirait des p’tit lampions.
Oui des lampions merveilleux
du carnaval joyeux
de la fête éternelle.
On serre un peu plus sa belle,
Au p’tit bal du sam’di soir.
Un dimanche matin,
avec Baptistin,
c’est le patron d’la guinguette.
On s’est attablé,
et nous avons joué
au ch’min d’fer en tête a tête.
Comme il perdait trop,
il a joué l’bistrot,
j’ai dit " banco "!
J’ai gagné, ma foi
et depuis trois mois,
il est à moi...
Le p’tit bal du sam’di soir
où le cœur plein d’espoir,
dansent les midinettes.
Pas de frais pour la toilette,
pour ça vous avez l’bonsoir.
Mais du bonheur plein les yeux
de tous les amoureux
ça m’a touché c’est bête,
je suis entré dans la fête
l’air digne et le cœur joyeux.
Baptistin dans l’occasion,
n’avait plus d’situation
en perdant sa boutique.
Mais comme il m’est sympathique,
alors j’l’ai pris comme garçon.
Et c’est lui qui sert à boire
aux amoureux dans l’noir
dans la barraque en planches.
Du sam’di jusqu’au dimanche,
Au p’tit bal du sam’di soir
tout chargé d’amour
près du pont de La Vilette,
un soir je flanait,
un refrain trainait,
un air de valse-musette.
Comme un vieux copain,
me prenant la main,
Il m’a dit : " viens! "
Pourquoi le cacher?
Ma foi j’ai marché
et j’ai trouvé...
Le p’tit bal du sam’di soir
où le cœur plein d’espoir,
dansent les midinettes.
Pas de frais pour la toilette,
pour ça vous avez l’bonsoir.
Mais du bonheur plein les yeux
de tous les amoureux
ça m’a touché c’est bête,
je suis entré dans la fête
l’air digne et le cœur joyeux.
D’ailleurs il ne manquait rien,
y avait tout c’qui convient
des moules et du vin rouge.
Au troisième flacon ça bouge,
Au quatrième on est bien...
Alors il vaut mieux s’asseoir,
le patron vient vous voir
et vous dis " c’est la mienne "
et c’est comme ça toutes les semaines.
Au p’tit bal du sam’di soir.
Vous l’avez d’viné,
j’y suis retourné,
maint’nant je connais tout l’monde.
Victor et Titi,
Fernand le tout p’tit
Nenesse et Mimi la blonde.
D’ailleurs de beaux yeux,
y’en a tant qu’on veut,
Y vont par deux.
Et v’la qu’dans les coins,
on est aussi bien
qu’au " Tabarin ".
Au p’tit bal du sam’di soir
où le cœur plein d’espoir,
dansent les midinettes.
Pas de frais pour la toilette,
pour ça vous avez l’bonsoir.
Mais du bonheur des aveux
car tous les amoureux
se montent un peu la tête.
Quand l’accordéon s’arrête,
ils vont s’asseoir deux par deux.
De temps en temps un garçon,
pousse une petite chanson,
ça fait rêver les filles.
Dans l’noir y a des yeux qui brillent
on croirait des p’tit lampions.
Oui des lampions merveilleux
du carnaval joyeux
de la fête éternelle.
On serre un peu plus sa belle,
Au p’tit bal du sam’di soir.
Un dimanche matin,
avec Baptistin,
c’est le patron d’la guinguette.
On s’est attablé,
et nous avons joué
au ch’min d’fer en tête a tête.
Comme il perdait trop,
il a joué l’bistrot,
j’ai dit " banco "!
J’ai gagné, ma foi
et depuis trois mois,
il est à moi...
Le p’tit bal du sam’di soir
où le cœur plein d’espoir,
dansent les midinettes.
Pas de frais pour la toilette,
pour ça vous avez l’bonsoir.
Mais du bonheur plein les yeux
de tous les amoureux
ça m’a touché c’est bête,
je suis entré dans la fête
l’air digne et le cœur joyeux.
Baptistin dans l’occasion,
n’avait plus d’situation
en perdant sa boutique.
Mais comme il m’est sympathique,
alors j’l’ai pris comme garçon.
Et c’est lui qui sert à boire
aux amoureux dans l’noir
dans la barraque en planches.
Du sam’di jusqu’au dimanche,
Au p’tit bal du sam’di soir